Les biographies détaillées sur cette page sont basées sur les publications numérisées.

Le service des « Archives, patrimoine et réserve précieuse » possède d’autres éléments biographiques qui pourraient vous intéresser.
Lorsqu'une biographie existe sur Wikipedia, l'icône   propose un lien vers celle-ci.
ART Albert (1923- )
Professeur de physique expérimentale depuis 1968, Albert Art a pour passion de révéler et faire comprendre les phénomènes physiques aux étudiants et au reste du public. Il illustre ces phénomènes en présentant les expériences, voire, en les faisant réaliser par son public, en lui permettant de manipuler. Père de l'Expérimentarium du campus de la Plaine, il a reçu le prix Nobel de vulgarisation scientifique.

BARON Auguste (1794-1862)
Philologue français, naturalisé belge. Ecrivain et professeur aux Universités de Bruxelles et de Liège, il est l’un des fondateurs de l’ULB.  Membre de l’Académie Royale de Belgique.


BARTIER John (1915-1981)
Licencié et agrégé en histoire, ancien prisonnier de guerre, il obtient son doctorat en philosophie et lettres en 1950.  Professeur à la Faculté des sciences sociales, politiques et économiques de l’ULB, il s’oriente ensuite vers l’histoire contemporaine et se consacre à des thèmes tels que la laïcité, l’histoire de l’ULB, la franc-maçonnerie et le libéralisme.


BERNHEIM Emile (1886-1985)
Chef d’entreprise, Emile Bernheim dirige pendant plus de cinquante ans l’Innovation, magasin fondé par sa famille à la fin du dix-neuvième siècle.  Il soutient également les arts et les sciences par le mécénat et crée ainsi à l’ULB le Centre Emile Bernheim, spécialisé dans les sciences de gestion, en 1952.  Emile Bernheim sera également membre du Conseil d’Administration de l’Université de 1947 à 1968.   

BOGAERT Edouard (1881-1946)
Ingénieur des constructions civiles et navales, il travaille à l’Administration centrale de la Marine à Bruxelles.  Par ailleurs professeur à l’ULB, il deviendra président de la Faculté des sciences appliquées, puis Recteur de 1932 à 1935.

BORDET Jules (1870-1961)
Microbiologiste et immunologiste belge.  Docteur en médecine, il débute sa carrière à l'Institut Pasteur à Paris, avant de revenir en Belgique pour fonder l'Institut Pasteur du Brabant. Professeur de bactériologie à l’ULB, doyen de la Faculté de médecine, il recevra le prix Nobel de physiologie et de médecine en 1919 pour ses travaux consacrés à l’immunité.
Plus d'informations dans notre Personalia - Jules Bordet


DE BROUCKERE Louis (1870-1951)
Homme politique belge.  Docteur en sciences, Louis de Brouckère sera le rédacteur en chef et le directeur du journal Le Peuple.  Directeur de cabinet du ministre Emile Vandervelde pendant la première guerre mondiale, il deviendra sénateur et représentera la Belgique à la Société des Nations, avant de devenir ministre d’Etat.


DE BROUCKERE Lucia (1904-1982)
Chimiste, docteur en sciences et professeur à l’ULB.  Lucia de Brouckère est la première femme à avoir enseigné dans une Faculté des sciences en Belgique.  Elle devient aussi présidente de la société chimique belge.  Par ailleurs, militante du mouvement laïque, elle est la co-fondatrice de l’Extension de l’ULB et préside le Centre d’action laïque.


BULS Charles (1837-1914)
Homme politique, ami de Léon Vanderkindere, proche des hommes de gauche tels Janson, Picard, Féron, Bergé, De Greef, Graux, Pergameni ou Sluys ; Charles Buls est un ardent défenseur de l'Instruction publique primaire obligatoire, de l'enseignement féminin (professionnel et ménager) et prône « l'élévation du peuple par le savoir ». Buls est l'un des fondateurs de la Ligue de l'Enseignement et dit que l'homme vraiment libre n'est pas celui à qui il est permis de tout faire, mais celui que l'éducation a délivré du bandeau d'erreurs et de préjugés qui couvraient ses yeux.

Buls est conseiller communal, échevin de l'instruction publique en 1879, puis bourgmestre en 1881. Il le restera pendant 18 ans. Docteur Honoris Causa de l'ULB, membre permanent du Conseil d'administration, Buls s'est également distingué comme défenseur des charmes de la Ville et du suffrage universel. Lors de l'affaire Dwelshauvers, c'est lui qui - au cours de la séance de rentrée académique à l'Hôtel de ville - fait réprimer l'agitation par sa police. Lors de l'affaire Reclus et de la scission qu'elle provoque au sein de la loge des Amis philanthropes, il rejoindra la loge des Amis Philanthropes n°2 avec Vanderkindere.


CAMBIER Ernest (1844-1909)
Officier d’Etat-Major au service de l’Association Internationale Africaine, il commande la première expédition chargée de pénétrer au Congo par la côte orientale.  Commissaire de la compagnie du Congo pour le commerce et l’industrie, puis Inspecteur d’Etat, Ernest Cambier s’impliquera dans la gestion de plusieurs sociétés coloniales.


CAVELL Edith (1866-1915)
Edith Cavell est l'émule de Florence Nightingale qui est à l'origine du nursing. On lui doit la modernisation des hôpitaux, la reconnaissance de normes d'hygiène pour les soins et la reconnaissance du métier d'infirmière. Cavell commence sa formation d'infirmière à 29 ans, après un long séjour comme gouvernante d'enfants à Bruxelles. Elle occupe différents postes à responsabilité et a la réputation d'être très bonne pédagogue. Marie Depage la convainc de venir diriger l'Ecole belge des Infirmières Diplômées en 1907. Après des débuts difficiles, la situation et le recrutement s'améliorent. En 1914, plusieurs soldats alliés blessés à Mons et à Charleroi sont soignés clandestinement à l'hôpital où exerce Cavell. Cette dernière organise leur évasion vers la Hollande neutre. Elle est dénoncée, mise au secret et il faut un mois avant que son arrestation soit connue du Ministre des États-Unis à Bruxelles. Aucune intervention en sa faveur n'aura d'effet. Elle ne sera autorisée à voir aucun avocat, hormis le jour de son procès. Elle reconnaît sans hésitation toutes les charges retenues contre elle et est condamnée à mort. Elle est fusillée le 12 octobre 1915.


CHARLIER Gustave (1885-1959)
Docteur en philologie romane, historien de la littérature, professeur à l'ULB et doyen de la Faculté de philosophie et lettres. Membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises et directeur de la classe des lettres et des sciences morales et politiques de l'Académie Royale de Belgique.


CORNIL Léon (1882-1962)
Juriste spécialisé dans le droit pénal et professeur.  Chef de cabinet du ministre de la justice Emile Vandervelde (1918), fondateur de l’Ecole de criminologie et de police scientifique, procureur général auprès de la cours de cassation.  Professeur à l’ULB, membre du Conseil d’Administration et vice-président de l’Université (1940).  Membre de l’Académie Royale de Belgique, puis président de celle-ci.


COX Jacques François (1898-1972)
Astronome, docteur en sciences physiques et mathématiques, professeur à l’ULB, Recteur de l’Université de 1944 à 1947.

DENIS Hector (1842-1913)
Docteur en droit et en sciences naturelles, Hector Denis donna cours à la faculté des Sciences. Professeur, sociologue, statisticien, parlementaire, membre de la Commission du travail constituée par le gouvernement et destinée à mettre fin aux conflits sociaux et à améliorer la condition des classes laborieuses, il représentait les opinions socialistes. Denis est distingué par Solvay, avec Guillaume De Greef et Emile Vandevelde pour diriger l'Institut des Sciences Naturelles entre 1897 et 1902. Denis soutient activement la Ligue belge du Droit des Femmes et les lois votées en leur faveur. En plus de sa profession d'avocat, il enseigne d'ailleurs la géométrie à la section de l'Ecole normale moyenne de jeunes filles de Bruxelles depuis 1880. Il est également chargé des cours d'économie politique aux cours publics de la ville de Bruxelles depuis 1881.
Denis est l'un des défenseurs d'une morale universelle indépendante de tout dogme. Il est membre de la Libre Pensée et de la Ligue de l'Enseignement, qui prône une laïcisation complète de l'enseignement. Elu Recteur en 1892, il donne sa démission en juin 1894, suite à l'Affaire Reclus.


DEPAGE Antoine (1862-1925)
Antoine Depage est l'élève de Paul Héger, lequel l'a pris sous son aile et fait sa formation ; mais c'est le Docteur Thinion qui l'oriente en chirurgie. Dès qu'il est diplômé (1887), il part pour l'Allemagne, puis à Prague et à Vienne. Il rentre à Bruxelles en 1890 et présente sa thèse. En 1893, il épouse Marie Picard, la nièce de Paul Héger. Le travail du couple Depage devient alors indissociable.

Antoine Depage est à l'origine de la collaboration entre les hôpitaux et les laboratoires : il crée le premier laboratoire en recherche clinique de Belgique à l'Hôpital Saint-Jean en 1889. En 1890, il fonde le premier Institut chirurgical privé de Bruxelles avec Slosse et Thiriard. Outre l'assistance en salle de chirurgie, Marie Depage y assure les relations publiques et la fonction d'économe.

En 1902, ils participent activement à la fondation de la Société belge de Chirurgie qui réunit les praticiens des quatre universités belges. Le couple Depage assure le secrétariat.
En 1912, lors de la Guerre des Balkans, Antoine et Marie Depage organisent une expédition médicale en Grèce et en Turquie. En mai 1914, Antoine Depage est appelé à présider au congrès de la Société Internationale de Chirurgie à New-York. Le thème d'introduction choisi par les époux Depage sera « Les enseignements de la chirurgie de guerre ». L'imminence de la guerre accroît le succès de cette intervention.

Dès août 1914, à la demande de la Reine, Depage réorganise toute la Croix-Rouge. Il crée l'Ambulance de l'Océan (du nom de l'Hôtel dans lequel elle s'abrite) à La Panne. Dès 1915, il y organise des conférences hebdomadaires ouvertes à tous les médecins du front et au cours desquelles sont exposées les idées nouvelles et les progrès en matière de chirurgie de guerre et d'hygiène aux armées. Ils reçoivent également des délégations étrangères qui en tirent des leçons pour d'éventuels conflits à venir. C'est à cette période qu'il développe des liens avec Alexis Carrelet F. Rockefeller.


DEPAGE-PICARD Marie (1872-1915)
Petite-fille de Zoé Parent et jeune femme privilégiée jouissant d'une solide culture générale, Marie Picard rencontre Antoine Depage au chevet de son oncle, Paul Héger. Ils se marient en 1893. Ils auront trois fils. Le travail du couple Depage devient alors indissociable.

Sa collaboration avec Antoine Depage amène Marie à approfondir ses connaissances en anatomie. Sous sa direction, elle dessine les planches destinées à illustrer ses cours à l'ULB.
En 1902, le couple participe activement à la fondation de la Société belge de Chirurgie qui réunit les praticiens des quatre universités belges. Ils en assurent le secrétariat. En 1910, Marie Depage s'intéresse au jeune mouvement des Boys-Scouts créé en Angleterre par Baden-Powell et se charge, avec quelques couples d'amis, de mettre sur pieds la branche belge de ce mouvement dont elle assure les relations publiques.

En 1907, avec le soutien de Mesdames Charles Graux, Ernest Solvay, Paul Vandervelde, le Conseiller Faider, Paul Héger, Edmond Fonck, Henri Simon... ils créent également l'Ecole belge des Infirmières Diplômées. Cette école a pour objectifs, d'une part de remédier à l'insuffisance de formation professionnelle des religieuses chargées des soins aux malades, et, d'autre part, de donner aux jeunes filles l'occasion d'exercer une profession leur assurant une certaine indépendance matérielle sans avoir à prononcer leurs vœux. En effet, il y a eu des tentatives précédemment, mais qui n'alliaient pas théorie et pratique : celle du Dr. César De Paepe en 1887, et celle du Dr. Édouard Leto en 1891. C'est la première école belge qui répond aux exigences des progrès de l'organisation médicale.

Pour la formation pratique, un petit Institut médico-chirurgical pouvant accueillir vingt malades est annexé à l'école. En 1907, la direction en est confiée à Edith Cavell qui assure le versant de la formation professionnelle des élèves.

Cette école joue un rôle fondamental dans le développement du nursing en Belgique et pourtant, elle a suscité, à ses débuts, de violentes réactions dans les milieux catholiques et bourgeois, ainsi qu'au sein des équipes de religieuses qui avaient auparavant le monopole dans ce domaine. Ces dernières  entrent en grève, pensant faire barrage aux infirmières laïques et aux Depage. Mais remplacées d'abord et immédiatement par des bénévoles, cette tentative de pression avortée permet aux infirmières laïques et diplômées d'entrer au service des institutions publiques.

La bourgeoisie, quant à elle, considère que le métier d'infirmière ne doit pas être exercé par ses filles. Toutefois, le recrutement s'améliore progressivement et dès le début, les qualifications que garantit ce diplôme sont recherchées. Le programme prévoit trois ans d'études et, pour convaincre des nécessités du concours d'infirmières diplômées, il a recruté des nurses expérimentées dans les hôpitaux de Londres qui sont mises au service des malades.
En 1915, Marie Picard part aux États-Unis pour récolter des fonds en faveur de la Croix-Rouge. Pendant trois mois, elle parcourt le pays et parvient à réunir le somme de 100.000 dollars. Le Lusitania - navire qui la ramenait en Belgique - est torpillé en mai 1915. Son corps est rapatrié à La Panne.
 

DUSTIN Albert (1884-1942)
Diplômé de l'ULB en médecine, Dustin est nommé à la chaire d'histologie en 1910. Engagé volontaire en 1914, il est affecté à l'Ambulance de l'Océan. En 1920, il fait partie de la mission universitaire qui part aux USA et noue des liens avec la Fondation Rockefeller.

Il devient professeur d'anatomie pathologique et est Recteur de l'ULB de 1935 à 1938. Ses recherches s'orientent vers la lutte contre le cancer et il occupe le poste de chef de service du centre anticancéreux de l'ULB. Il est également le fondateur du Centre d'Etudes Médicales au Congo (CEMUBAC). Il siège au Conseil d'Administration lors de la fermeture des portes de l'Université en tant que Président de la faculté de Médecine et fait partie des otages incarcérés à Huy de décembre 1941 à février 1942. Cette détention altère sa santé. Il en mourra.

Dustin était un fervent défenseur du Libre-examen, du droit des femmes et de la laïcité.

DWELSHAUVERS Georges (1866-1935 ou 37)
Il étudie la philosophie à l'ULB, puis en Allemagne, à Leipzig et Heidelberg où il découvre la psychologie expérimentale. Georges Dwelshauvers est à l'origine de l'affaire du même nom qui l'oppose à Guillaume Tiberghien. Il reçoit finalement le titre de Docteur spécial en Philosophie de l'ULB en 1892. Il enseigne à l'ULB puis, après la guerre, en Belgique, en France et en Espagne. Il a été prié de donner sa démission en 1918, pour avoir assisté pendant le conflit, à une représentation organisée par les Allemands à la Monnaie.

ERRERA Léo (1858-1905)
Le Baron Léo Errera entre à l'ULB en Philosophie et Lettres en 1874, mais passe finalement en Sciences. Il est nommé Docteur en Sciences Botaniques en 1879. Il fréquente alors les laboratoires allemands. Il est reçu à la thèse d'Agrégation en 1882. En 1884, il est professeur à l'ULB et milite en faveur de la création de laboratoires. A ses yeux, la situation  l'époque se résume ainsi : ou notre enseignement scientifique donnera une place prépondérante au laboratoire, ou il est condamné à une irrémédiable déchéance. Il crée le Laboratoire de Botanique, minuscule d'abord, puis l'installe ensuite dans une maison rue Botanique en 1891.

Ce laboratoire contient des salles de microscopie, de chimie, une serre, un atelier de photographie, une chambre noire pour la spectroscopie et la polarimétrie, une chambre thermostatique, une chambre pour la stérilisation... Il s'efforce de donner les cours les plus pratiques possibles, en rapport avec la théorie et édite des syllabi. Il est également conférencier et professeur à l'Extension. Léo Errera décède brutalement d'une embolie cérébrale. L'Institut Errera sera légué à l'ULB. L'œuvre scientifique d'Errera est importante, tant en quantité qu'en qualité. Le Prix Léo Errera est destiné à encourager l'étude de la botanique à l'ULB.


FRANCQUI Emile (1863-1935)
Francqui est un self made man qui s'est engagé dans l'armée à 15 ans. Il part pour le Congo où il devient commissaire du district de l'Uele. Il sera également consul de Chine pour Léopold II et c'est en Chine qu'il fera la connaissance d'Herbert Hoover. Ce dernier lui demande, dès 1914, de s'occuper de répartir les vivres en provenance des USA par le biais du CNSA. Ministre d'Etat, DHC de l'ULB, Émile Francqui est chef de la défense civile et du ravitaillement de la population pendant la guerre. Il fait également partie du Comité National de Secours et d'Alimentation (CNSA) et en sera Président. Il crée la Fondation Universitaire qu'il présidera aussi, de même que le FNRS. Il crée la Fondation qui décerne également le prix Francqui qui sera attribué,  pour la première fois, à Pirenne. Ce prix est décerné tous les deux ans à des Belges qui se sont distingués dans le domaine de la science. Certains disent de lui qu'il est l'organisateur de la recherche scientifique en Belgique.


FRERE-ORBAN Walthère (1812-1896)
Docteur en droit, avocat et homme politique belge.  Fondateur et président du parti libéral, il sera notamment ministre des travaux publics, ministre des finances et premier ministre à deux reprises. Créateur de la Banque nationale de Belgique. Membre de l’Académie Royale de Belgique.


GARNIR Georges (1868- 1939)
Écrivain, journaliste, chroniqueur, reporter, critique, Garnir est diplômé de l'ULB en droit, sciences politiques et administration. Il collabore à la revue l'Etudiant et inaugure ainsi sa carrière littéraire. Il commence en écrivant de la poésie qui sera publiée dans La Jeune Belgique et La Wallonie. Il fait du théâtre dès l'université et en 1888, il écrit sa première revue avec Luc Malpertuis. Il écrira contes et romans dans la veine régionaliste.

Garnir est également un des pères du Pourquoi pas ? Il est connu aussi pour être l'auteur de du Chant du Semeur. En effet, il rédige ce chant en 1890, à la veille de la Saint-Verhaegen à la demande des étudiants qui ont pris le parti de Dwelshauvers et qui perçoivent l'Hymne des étudiants composé par H. Witmeur - professeur en polytechnique - comme étant celui du parti des doctrinaires. Le Chant du Semeur sera donc chanté pour la première fois le 20 novembre 1890.


GLANSDORFF Maxime (1906-1972)
Licencié en économie, Maxime Glansdorff entame d’abord une carrière d’agent de change.  A l’âge de trente ans, il entreprend des études universitaires à l’ULB et obtient un doctorat en droit. Il y enseigne ensuite comme professeur et est nommé secrétaire adjoint de l’Université et du Recteur, puis président de la Faculté des sciences sociales, politiques et économiques. Parallèlement, il mène une carrière dans la haute administration économique belge. Il est aussi membre de l’Académie Royale de Belgique.

GRAUX Charles (1837-1910)
Docteur en Droit de l'ULB en 1859, Charles Graux enseigne le droit criminel tout en exerçant la profession d'avocat. Sénateur, Ministre d'Etat, il est également membre du Conseil d'Administration de l'Université et Administrateur-Inspecteur de celle-ci. Charles Graux est l'un des fondateurs du journal La Liberté, hebdomadaire du jeune libéralisme bruxellois où il milite aux côtés de Paul Janson et de Picard pour l'élargissement du droit de suffrage et la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il se prononce aussi en faveur de l'instruction laïque, obligatoire et gratuite car elle conditionne, à son sens, l'adoption du suffrage universel. Graux est l'un des fondateurs de la Ligue de l'Enseignement. Suite à un différent avec le Conseil, il remet sa démission en 1907 et se contente d'y siéger.
DE GHELDERODE Michel (1898-1962)
Ecrivain belge d’origine flamande et d’expression française, de son vrai nom Adémar Adolphe Louis Martens.  Dramaturge, auteur de pièces de théâtre, de contes et d’articles sur l’art et le folklore, ainsi que d’une impressionnante correspondance de plus de 20.000 lettres.


GOBLET D'ALVIELLA Eugène (1846-1925)
Professeur et homme politique belge.  Titulaire notamment de doctorats en droit, philosophie et lettres et sciences politiques de l’ULB, Eugène Goblet d’Alviella y créera notamment le cours d’histoire des religions et y assumera la charge de Recteur. Membre du parti libéral, il sera aussi député et de sénateur.


DE GREEF Guillaume (1842-1924)
Reçu Docteur en droit de l'ULB en 1886. En février 1894, De Greef est considéré par le Conseil d'administration de l'ULB comme ayant donné sa démission. Directeur du journal La Liberté (1864-1873), il est également avocat et co-directeur de l'Institut des Sciences Sociales. Philosophe et sociologue, grand ami d'Hector Denis, « avocat des pauvres » selon Vandevelde, il sera Recteur de l'Université Nouvelle. Dans son hommage à De Greef - lors de la séance d'ouverture de l'année académique 1924-1925 - Charles Dejongh dit de De Greef qu'à l'heure où il advint que le choix s'imposa à sa conscience, il sacrifia résolument et simplement ses intérêts matériels pour conserver intangible, la liberté de sa pensée. Membre actif de la Première Internationale, De Greef est le premier Belge à avoir acquis une réputation internationale comme sociologue. Il abandonne le barreau en 1870, pour la sociologie, science récente à l'époque. De Greef est l'un des fondateurs de l'Université Nouvelle, défenseur de l'école officielle et membre de la Ligue de l'Enseignement.


HASQUIN Hervé (1942- )
Docteur en Histoire, président de la Faculté de Philosophie et Lettres, Recteur de 1982 à 1986, Président du Conseil d'Administration de 1986 à 1995, député et ministre, Hervé Hasquin est le successeur de Jean Michot et c'est également le plus jeune Recteur de l'ULB puisqu'il a 39 ans lors de son élection. Carolorégien, il défend la politique d'ouverture et de décentralisation de l'ULB initiée par Michot. Il est Président de l'Institut d'Etude des Religions et de la Laïcité, Président du FRIA et du FNRS, administrateur de l'AUF et académicien.


HEGER Paul (1846-1925)
Paul Héger s'inscrit à la Faculté des Sciences de l'ULB en 1864. Il est reçu Docteur en Médecine en 1871 et part prolonger sa formation à Vienne puis à Leipzig où il travaille en laboratoire. De retour à Bruxelles, il donne les cours de physiologie et monte son premier laboratoire. En 1889, il devient directeur de l'Institut de recherches Solvay. Il est vice-président de l'ULB pendant la première guerre et Président jusqu'en 1924. Membre de l'Académie Royale de Médecine, il tente de modifier en profondeur l'enseignement de la médecine - jusque là essentiellement dogmatique - pour la substituer à un enseignement plus expérimental : il remplace l'explication par l'expérimentation. Cette méthode remporte un grand succès auprès de ses étudiants, mais pas seulement puisque d'autres personnes comme Denis, Gobelet d'Alviella ou Janson, se déplacent pour assister à ses cours. Paul Héger est l'Oncle de Marie Depage, la femme d'Antoine Depage. Il décède subitement en 1925, renversé par une voiture.


HIRSCH Arthur (1873-1933)
Docteur en droit, avocat et professeur à l’ULB et à l’Institut des hautes études.  

HOOVER Herbert (1874-1964)
Ingénieur des mines, Hoover part travailler pour le gouvernement chinois en 1889, à l'Office International des Mines. Il travaille dans divers pays par la suite.
A la demande de l'Ambassadeur des États-Unis, il organise le Comité Américain d'Assistance, puis il s'occupe de la Commission for Relief of Belgium (CRB) où il acquiert une grande notoriété. Docteur Honoris Causa (DHC) de l'ULB en 1919, l'Université lui remet également sa médaille d'or en 1937. Hoover est élu président des États-Unis de 1929 à 1933.


HYMANS Paul (1865-1941)
Né dans une famille d’intellectuels bruxellois de confession protestante, Paul Hymans est une figure marquante du mouvement libéral de gauche : il est en faveur du suffrage universel pur et simple de même qu’il se préoccupe très tôt du sort des plus défavorisés.  Il décroche un titre de Docteur en droit de l’ULB et devient avocat au barreau de Bruxelles à 20 ans. Elu député en 1900, il joue un rôle de diplomate durant la Première Guerre mondiale en tant que ministre plénipotentiaire à Londres. En 1915 il y participe à la définition des termes d’un accord de paix avant de rejoindre, en 1916, le gouvernement en exil comme ministre. Après  la guerre, il participe à la  création de la Société des Nations dont il occupera la présidence.
Ministre d’Etat et vice-président du conseil d’administration de l’ULB, il accompagne le gouvernement en exil à l’occasion de la Seconde Guerre mondiale. C’est à Nice qu’il décède en 1941.
Plus d'informations dans notre Personalia - Paul Hymans


JANNE Henri (1908-1991)
Sociologue, écrivain et homme politique. Titulaire d’un doctorat en philosophie et lettres de l’ULB, Henri Janne y enseigne comme professeur.  Il sera nommé Recteur de 1956 à 1958.  Il mène également une carrière politique et devient sénateur en 1961, puis ministre de l’éducation nationale et de la culture de 1963 à 1965. Henri Janne est aussi membre de l’Académie Royale de Belgique.


JANSON Paul (1840-1913)
A ne pas confondre avec Paul-Emile Janson  dont il est le père. Paul Janson est avocat, défenseur et partisan acharné du suffrage universel. Eternel adversaire de Frère-Orban qui incarne pour lui la figure de proue du gouvernement doctrinaire, Janson donne une impulsion plus socialiste au parti libéral. Docteur en Philosophie et Lettres de l'ULB en 1859, il termine le droit en 1862. Dès 1861, il collabore à la Tribune du Peuple, un organe socialiste. Homme politique, membre de la Chambre des Représentants, conseiller libéral communal de Bruxelles, il y représente la frange progressiste du parti libéral. Dès 1877, il se bat pour la sécularisation de l'enseignement public et l'extension du droit de suffrage. Il devient Ministre d'Etat en 1912. Il est également président de la Commission maçonnique de réforme universitaire créée lors de l'Affaire Dwelshauvers et l'un des protagonistes de l'Affaire Reclus et de la création de l'Université Nouvelle.


LECLERE Léon (1866-1944)
Docteur en droit et en histoire.  Professeur à l’ULB, dont il sera également le Recteur, il deviendra  aussi brièvement Ministre des sciences et des arts en 1922.  Membre de l’Académie Royale de Belgique et co-fondateur de la Fondation archéologique.


LESBROUSSART Philippe (1781-1855)
Poète de langue française, professeur à l’Université de Liège, haut fonctionnaire de l’administration publique, membre de l’Académie Royale de Belgique.


DE MARET Pierre (1950- )
Licencié en Histoire de l'Art et Archéologie ainsi qu'en sciences sociales, Pierre de Maret est reçu Docteur en Philosophie et Lettres en 1978 et devient professeur ordinaire d'anthropologie en 1986. Doyen de Faculté de 1989 à 1993, il succède au Rectorat à Jean-Louis Vanherweghem de 2000 à 2006-.

MASSART Jean (1865-1925)
Botaniste belge. Docteur en médecine et en sciences, professeur à l’ULB et à l’Institut Pasteur à Paris et conservateur du Jardin botanique à Bruxelles.  Créateur d’un jardin de cinq hectares constitué de 2.000 espèces (le Jardin botanique Jean Massart) à Auderghem, qui fait aujourd’hui partie du Réseau des musées de l’ULB.


MAX Adolphe (1869-1939)
Libéral, défenseur de l'unité de la Belgique, Adolphe Max succède comme bourgmestre à Emile De Mot. Avocat, journaliste, ministre, député, Max est proclamé Docteur en Droit de l'ULB en 1891. Il participe au journal La Liberté patronné par Frère-Orban, Graux, Buls et Vanderkindere. Pendant ses études, il a également écrit dans l'Etudiant, sous le pseudonyme d'Auguste Bidet. Président d'honneur de l'ULB et de l'UAE, Max a milité en faveur de la création d'un Palais des Beaux-arts pour la capitale.


MICHOT Jean (1930- )
Diplômé de l'ULg en sciences géologiques et licencié en  1973, Jean Michot obtient une bourse du gouvernement norvégien et part à l'Université d'Oslo. En 1960, il est reçu Docteur en sciences géologiques et en 1963, il est chargé de cours à l'ULB. Il devient professeur en 1969. Président de la faculté des Sciences, il sera Recteur de 1978 à 1982. Pendant son rectorat, il œuvre au développement de l'ULB et de son image, en cherchant à faire prendre conscience des apports de l'Université à la communauté nationale et internationale.

NYS Ernest (1851-1920)
Né à Courtrai en 1851, Ernest Nys est diplômé Docteur en droit de l'Université de Gand à l'âge de 23 ans. Il entame en 1882 une carrière de magistrat à Anvers d'abord, puis à Bruxelles.  Parallèlement, il assume une charge d'enseignement à l'Université Libre de Bruxelles de 1885 à 1920. Il sera successivement professeur, doyen de faculté, représentant au Conseil d'administration, puis membre de l'Académie Royale de Belgique. Ses qualités reconnues ont fait de lui un membre de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, dès sa création en 1905. Son œuvre scientifique est volumineuse et traite de tous les aspects du droit international et de son histoire. Durant la première Guerre mondiale il sera le conseiller des autorités civiles et économiques en prenant la défense des droits de l'Etat en période d'occupation. Il décède à Bruxelles en 1920.


PERELMAN Chaïm (1912-1984)
Philosophe et logicien d’origine polonaise et naturalisé belge. Docteur en droit et en philosophie, spécialiste de la théorie de la connaissance.  Membre éminent du comité de défense des juifs pendant l’occupation.  Professeur à l’ULB, doyen de la Faculté de philosophie et lettres. Lauréat du prix Francqui en 1962, docteur honoris causa à maintes reprises, membre de l’Académie Royale de Belgique, président de nombreuses sociétés scientifiques.
Plus d'informations dans notre Personalia - Chaïm Perelman


PERGAMENI Charles (1879-1959)
Historien et géographe.  Docteur en droit, physique et histoire, professeur à l’ULB, président de la société belge de géographie, auteur de manuels scolaires d’histoire et de nombreuses études sur la ville de Bruxelles.

PERGAMENI Hermann (1844-1913)
Docteur en Droit de l'ULB, Pergameni est professeur en Droit, membre du conseil d'Administration et président de la Faculté de Philosophie et Lettres. Par ailleurs, il exerce le métier d'avocat, est directeur de journal et professeur aux Cours pour dames créés par Charles Buls. Il écrit également de la poésie et des romans.
Membre de la Ligue de l'Enseignement dès 1877, il prend une part active dans les débats sur l'enseignement supérieur qui précèdent la loi de 1890. Professeur de littérature et d'histoire de la langue française, il donnera cours à l'Extension. Dès 1872, il défend un enseignement laïc, obligatoire et gratuit.

PICARD Edmond (1836-1924)
Edmond Picard est l'un des fondateurs de l'Institut des Hautes Etudes (créé à l'Université Nouvelle). Avant de devenir sénateur socialiste, Picard a commencé comme marin à Anvers, en 1854. Il fait son Droit à l'ULB et fonde, en 1865, le journal La Liberté, avec Janson et Graux, pour ne citer que deux de ses collaborateurs. C'est à cette époque que Picard est choisi pour rédiger le Manifeste des ouvriers - pour la réforme électorale de 1866 - dans lequel on peut lire qu'ici comme ailleurs, il faut préparer largement les voies du suffrage universel. Avec Graux, Buls et Vanderkindere, ils se portent candidats à la Chambre en 1870.

Picard est, avec Paul Janson, l'un des pères de l'Université Nouvelle. C'est aussi un farouche adversaire de la politique coloniale, il est antiprotectionniste et favorable (conformément au programme du POB) à la loi organique de l'Instruction primaire qui prône une instruction intégrale, gratuite, laïque et obligatoire (aux frais de l'Etat) avec entretien par les pouvoirs publics des enfants fréquentant les écoles. Picard est également journaliste et auteur des Pandectes belges. Il se fait exclure de l'UAE au moment de l'Affaire Reclus.
Je gêne, telle est sa devise.


QUETELET Adolphe (1796-1874)
Mathématicien, astronome et statisticien belge.  Docteur en sciences mathématiques de l'université de Gand, il est l’initiateur de l’Observatoire royal de Belgique.  Il mènera aussi des recherches fondamentales en matière de statistique démographique et organisera le premier congrès international de statistique à Bruxelles.  Il a également dirigé l’Académie Royale de Belgique.


RECLUS Elisée (1830-1905)
Géographe français et anarchiste, auteur de la Nouvelle Géographie Universelle en 19 volumes (1875), Elisée Reclus est né en Gironde. Il a fait ses études à Montauban, puis à Berlin. Exilé suite au coup d'état de 1851, il voyage aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne  et en Amérique du Sud. Il revient en France en 1857. La publication de La Terre des Hommes en 1867 consacre sa réputation.

Il se prononce pour la Commune mais en appelle néanmoins à la concorde. Il est alors condamné à la déportation et au bagne. Des intercessions en sa faveur de la part de la communauté scientifique permettent de commuer cette peine en exil. Reclus participe à l'aventure de l'Université Nouvelle. Dans le discours de rentrée académique de 1905, Guillaume De Greef dira de lui : Élisée Reclus était un de ces esprits dont l'idéal n'est jamais assouvi et qui, plutôt que de fixer des limites, aura-t-il sans doute préféré couper la corde qui doit le rattacher à la réalité.


ROGIER Charles (1800-1885)
Parlementaire, personnage clé au sein de la politique belge du XIXème siècle, Charles Rogier a pris position en faveur du développement du commerce, des chemins de fer et de l'enseignement. Sur le plan national, il a encouragé les arts, les sciences et les lettres et a eu - notamment - une influence décisive sur la renaissance de la peinture monumentale en Belgique.


SAND René (1877-1953)
Docteur en médecine de l'ULB en 1900, et Docteur spécial en sciences anatomophysiologiques en 1903, Sand donne cours de médecine sociale et collabore à l'Institut Solvay. Il est également Inspecteur principal du travail pour le ministère. En 1913, il fonde l'association belge de médecine sociale et en 1914, il organise à Londres l'aide médicale aux réfugiés et met sur pieds l'Hôpital King Albert.

En 1916, Depage l'appelle à la direction du service d'anatomopathologie de l'Ambulance de l'Océan avec Dustin et Levatidi. Il œuvre également à la Société Des Nations. En 1949, il donne cours à l'école d'infirmières. Après guerre, il crée la Chaire de Médecine sociale et organise l'Institut du même nom. Il lutte activement contre l'alcoolisme, la mortalité infantile, les taudis et travaille au développement de l'hygiène publique, de la médecine préventive, de la protection de la maternité et de l'enfance et milite pour la création d'un ministère de la santé. Reconnu par l'OMS, le travail de Sand a contribué à répandre la conception moderne de la Médecine sociale. Le prix René Sand est créé en 1954.

SLOSSE Auguste (1863-1930)
Physiologiste, professeur à l’ULB, directeur de l’Institut Solvay de physiologie, doyen de la Faculté de médecine.

SOLVAY Ernest (1838-1922)
Industriel, sociologue, philanthrope et mécène. Membre permanent du Conseil d'Administration de l'ULB depuis 1891, DHC de l'ULB en 1898. Fondateur de l'Usine de Couillet en  1863, de l'Institut de Physiologie en  1890, de l'Institut de Sociologie en 1901, de l'Ecole de Commerce en 1905, de l'Institut d'Education Physique en 1906, des Instituts de Physique et de Chimie en 1913. Parlementaire, Sénateur et Ministre d'Etat.
TIBERGHIEN Guillaume (1819-1901)
Lauréat du concours universitaire en 1842, Guillaume Tiberghien devient Docteur en Philosophie et Lettres en 1845, professeur agrégé de la faculté en 1846 et professeur ordinaire de l'ULB en 1853. Il est aussi conseiller communal de Saint-Josse et conseiller provincial du Brabant. Membre permanent du Conseil d'Administration de l'ULB, il est également l'un des fondateurs de la Libre Pensée et de la Ligue de l'Enseignement. Philosophe spiritualiste et rationaliste, homme politique libéral, il enseigne à l'ULB la logique, la morale, la métaphysique et l'histoire de la philosophie. Recteur de l'ULB en 1867-1868 puis en 1875-1876, il est l'un des défenseurs acharnés de la séparation de l'Eglise et de l'Etat ainsi que de l'instruction publique obligatoire. En s'opposant à la thèse de Dwelshauvers, il a été à l'origine des affrontements entre spiritualistes et positivistes.


UYTTEBROUCK André (1935-1994)
Médiéviste, docteur en histoire, prix de l'Académie Royale, André Uyttebrouck commence sa carrière aux Archives Générales du royaume (AGR) en 1959. En 1967, il quitte les AGR pour devenir le premier Archiviste de l'ULB. Il le restera jusqu'en 1984 et cumulera un an cette fonction à celle de directeur des Bibliothèques (1983-1988). Ainsi qu'il l'écrit, ses débuts comme premier archiviste de l'Université sont préhistoriques : Général sans troupes, seul, sans bureau et ... sans archives. Le nouveau service connaît des débuts modestes mais s'élargit au fur et à mesure de l'arrivée des archives et des collaborateurs. Uyttebrouck devient par ailleurs professeur d'histoire en 1971. Il donnera notamment les cours d'agrégation en histoire de la pédagogie.


VANDERKINDERE Léon (1842-1906)
Historien, professeur et Recteur de l’ULB.  Par  ailleurs, homme politique libéral, bourgmestre d’Uccle et député. Membre de l’Académie Royale de Belgique.


VANHERWEGHEM Jean-Louis (1942- )
Docteur en médecine, chercheur et gestionnaire, Jean-Louis Vanherweghem crée dès 1977 le département de néphrologie, dialyse et transplantation à l'Hôpital Erasme. Membre du Conseil d'administration en 1976, il est élu Président de la Faculté de Médecine en 1989, Recteur de l'ULB en 1994 puis président du Conseil d'Administration en 2003.

VAN KALKEN Frans (1881-1961)
Historien, professeur à l’ULB, doyen de la Faculté de philosophie et lettres, membre de l’Académie royale.


VANWELKENHUYZEN André (? – 1986)
Juriste, licencié en sciences politiques et en sciences criminologiques, spécialiste de droit public. Avocat et professeur à l’ULB, il y occupera le poste de vice-président de la Faculté de droit.

VAUTHIER Maurice (1860-1931)
Juriste, homme politique, professeur et recteur de l’ULB.  Secrétaire de la ville de Bruxelles, sénateur coopté, ministre de l’intérieur et ministre des sciences et des arts.


VERHAEGEN Pierre-Théodore (1796-1862)
Avocat, professeur et homme politique belge, il est l’un des fondateurs de l'Université libre de Bruxelles, où il enseignera le droit.  Parallèlement, Pierre-Théodore Verhaegen mène une carrière politique : leader du parti libéral, il sera notamment bourgmestre de Watermael-Boitsfort, député et vice-président de la Chambre des représentants.  


VERHAEREN Emile (1855-1916)
Poète belge flamand d'expression française.


WAROCQUE Raoul (1870-1917)
Warocqué fait partie des contestataires lors de l'Affaire Dwelshauvers. Docteur en Droit de l'ULB en 1892, membre du Conseil d'Administration comme délégué de l'UAE, puis membre permanent du Conseil, homme politique et mécène, il finance la construction de l'Institut d'Anatomie au Parc Léopold, de l'Institut commercial des industriels du Hainaut à Mons, une école laïque à Binche, une crèche, un orphelinat, une maternité, un athénée laïc, un lycée et une école normale à Morlanwelz. En 1891, il finance aussi des « chauffoirs » à Bruxelles, Molenbeek et Anderlecht, lesquels abritent les indigents l'hiver et où leur est fourni pain et soupe ; un bassin de natation, des égouts, l'éclairage public dans sa commune... Député libéral et anticlérical convaincu, Warocqué subsidie l'urbanisation et l'enseignement dans le but d'élever le niveau culturel. Philanthrope, il s'efforce de contribuer à l'amélioration de l'enseignement primaire et professionnel dans sa commune (Mariemont). Grand voyageur et collectionneur, il lègue à l'Etat le parc, le domaine de Mariemont et ses collections.


WAXWEILER Emile (1867-1916)
Diplômé de l'Université de Gand en Génie Civil, il est professeur ordinaire de la faculté de Droit à l'ULB à partir de 1897 où il enseigne les sciences politiques. En 1902, il devient directeur de l'Institut de Sociologie et de l'Ecole de Commerce Solvay. Professeur à l'Extension également, il est écrit dans le programme des cours qu'il donne des projections lumineuses à chaque leçon.