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Histoire de l'ULB - Les Bibliothèques
C'est seulement à partir de 1836 que le Conseil d'Administration estime que l'Université doit s'adjoindre les services d'un bibliothécaire. Pourtant, selon Léon Vanderkindere, en 1867 encore, la bibliothèque n'existe que de nom. Il y a diverses raisons à cela. Contrairement à l'UCL, l'ULB n'a hérité d'aucune bibliothèque à sa création et le manque d'argent récurent n'incite pas à l'achat de livres. Par ailleurs, rue des Sols, le Bibliothèque Royale est à deux pas. Un incendie réduit à néant les collections accumulées péniblement jusqu'à la date fatidique de 1886. Il faut donc pratiquement repartir de zéro, avec une collection réduite à un millier de livres.
Toutefois, au vieux Palais Granvelle le manque de place se fait sentir depuis longtemps. Diverses suggestions ont été faites, sans suite. Finalement, on 1892, on inaugure une nouvelle salle de lecture de 75 places, au lieu des 30 que fournissait la bibliothèque brûlée et réaménagée. La fréquentation des étudiants augmente et en 1891, ils peuvent emprunter sans conditions. En 1898, on adopte le catalogue sur fiches, plus pratique à mettre à jour que les publications éternellement en retard. Dès 1906, la bibliothèque compte plus de 40.000 volumes auxquels il faut ajouter les collections des Instituts, laboratoires... Les Instituts de la nouvelles Cité des Sciences ont aussi leurs bibliothèques et en 1909, on compte jusqu'à 15 petites bibliothèques de laboratoires et de séminaires.
Après la première guerre, l'aide américaine fournit les ressources suffisantes à la réalisation, en 1929, d'une bibliothèque adaptée aux nécessités de l'enseignement moderne. S'effectue alors un accroissement remarquable des collections, dû autant à la politique d'achat qu'à des échanges avec d'autres institutions scientifiques et à des dons nombreux. Par ailleurs, depuis 1931, l'ASBL "Les Amis de la Bibliothèque de l'ULB" l'enrichit chaque année d'ouvrages de prix. Dans les années vingt, les mêmes fonds qui ont servi à la construction des nouveaux bâtiments permettent d'aménager la nouvelle bibliothèque dans le bâtiment "CRB" (l'actuel bâtiment AX) et de classer les ouvrages selon le principe de la Classification Décimale Universelle (CDU). Par ailleurs, la bibliothèque a été construite sur les modèles observés aux États-Unis au préalable. Le principe du libre accès est adopté. La bibliothèque offre 150 places. Les ressources permettent aussi une vraie politique d'achat et l'accroissement rapide des collections. En 1934, il n'y a que deux sections : la Bibliothèque Centrale et la Bibliothèque de médecine. En 1951, on crée une Bibliothèque de mathématiques et de physique, une Bibliothèque de chimie et en 1953, une petite Bibliothèque pour l'Institut de statistique. Toutes dépendent de la Bibliothèque Centrale. En 1975, on procède à une réorganisation générale en décentralisant en quatre unités : Bibliothèque principale des Sciences Humaines, Bibliothèque de Médecine, Bibliothèque des Sciences et Techniques et Bibliothèque de Droit. Elles sont reliées par un Centre de Gestion des Bibliothèques et ont un directeur commun. Le Conseil des Bibliothèques se charge quant à lui de définir les politiques d'acquisition, de gestion de l'outil et de répartition budgétaire. Dans les années 1980 commence la première phase d'informatisation. En 1986 on lieu les premières inscriptions par ordinateur et en 1988, CIBLE est mis en service.
Etant donné le manque de place, le projet de création de la Nouvelle Bibliothèque voit le jour dans les années 1990. En 1992, la Communauté française de Belgique fait aux universités une donation qui, dans le cas de l'ULB, permet de concrétiser les projets de bibliothèque. En 1992, on retient finalement le projet de rénovation et d'extension de la bibliothèque existante. Conçue sur le modèle anglo-saxon de la Research Library, avec une prévision d'accroissement pour vingt ans, la Nouvelle Bibliothèque est inaugurée en 1994.
Pour en savoir plus :
Toutefois, au vieux Palais Granvelle le manque de place se fait sentir depuis longtemps. Diverses suggestions ont été faites, sans suite. Finalement, on 1892, on inaugure une nouvelle salle de lecture de 75 places, au lieu des 30 que fournissait la bibliothèque brûlée et réaménagée. La fréquentation des étudiants augmente et en 1891, ils peuvent emprunter sans conditions. En 1898, on adopte le catalogue sur fiches, plus pratique à mettre à jour que les publications éternellement en retard. Dès 1906, la bibliothèque compte plus de 40.000 volumes auxquels il faut ajouter les collections des Instituts, laboratoires... Les Instituts de la nouvelles Cité des Sciences ont aussi leurs bibliothèques et en 1909, on compte jusqu'à 15 petites bibliothèques de laboratoires et de séminaires.
Après la première guerre, l'aide américaine fournit les ressources suffisantes à la réalisation, en 1929, d'une bibliothèque adaptée aux nécessités de l'enseignement moderne. S'effectue alors un accroissement remarquable des collections, dû autant à la politique d'achat qu'à des échanges avec d'autres institutions scientifiques et à des dons nombreux. Par ailleurs, depuis 1931, l'ASBL "Les Amis de la Bibliothèque de l'ULB" l'enrichit chaque année d'ouvrages de prix. Dans les années vingt, les mêmes fonds qui ont servi à la construction des nouveaux bâtiments permettent d'aménager la nouvelle bibliothèque dans le bâtiment "CRB" (l'actuel bâtiment AX) et de classer les ouvrages selon le principe de la Classification Décimale Universelle (CDU). Par ailleurs, la bibliothèque a été construite sur les modèles observés aux États-Unis au préalable. Le principe du libre accès est adopté. La bibliothèque offre 150 places. Les ressources permettent aussi une vraie politique d'achat et l'accroissement rapide des collections. En 1934, il n'y a que deux sections : la Bibliothèque Centrale et la Bibliothèque de médecine. En 1951, on crée une Bibliothèque de mathématiques et de physique, une Bibliothèque de chimie et en 1953, une petite Bibliothèque pour l'Institut de statistique. Toutes dépendent de la Bibliothèque Centrale. En 1975, on procède à une réorganisation générale en décentralisant en quatre unités : Bibliothèque principale des Sciences Humaines, Bibliothèque de Médecine, Bibliothèque des Sciences et Techniques et Bibliothèque de Droit. Elles sont reliées par un Centre de Gestion des Bibliothèques et ont un directeur commun. Le Conseil des Bibliothèques se charge quant à lui de définir les politiques d'acquisition, de gestion de l'outil et de répartition budgétaire. Dans les années 1980 commence la première phase d'informatisation. En 1986 on lieu les premières inscriptions par ordinateur et en 1988, CIBLE est mis en service.
Etant donné le manque de place, le projet de création de la Nouvelle Bibliothèque voit le jour dans les années 1990. En 1992, la Communauté française de Belgique fait aux universités une donation qui, dans le cas de l'ULB, permet de concrétiser les projets de bibliothèque. En 1992, on retient finalement le projet de rénovation et d'extension de la bibliothèque existante. Conçue sur le modèle anglo-saxon de la Research Library, avec une prévision d'accroissement pour vingt ans, la Nouvelle Bibliothèque est inaugurée en 1994.
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