La lanterne magique

La lanterne magique, appelée aussi lanterne optique ou lanterne de projection, est un appareil mécanique polyvalent. Il s’agit en effet d’un instrument de distraction, de propagande mais aussi d’éducation et de recherche.

Son utilisation est simple : il s’agit d’une plaque de verre porteuse d’une illustration directement peinte à l’encre ou photographiée sur une plaque sensible. Cette image est placée devant une source lumineuse qui la projette, agrandie, sur un écran.

La commercialisation d’un nouveau procédé photographique – la plaque « sèche de gélatine » – vers 1880 permet aux chercheurs et aux enseignants de prendre eux-mêmes des instantanés sans les faire développer par un photographe professionnel et ainsi de les utiliser dans leurs cours et leurs conférences.

Les Archives de l’ULB disposent des collections « Léo Errera », « Jean Massart » et « Émile Waxweiler ».

A propos de la Lanterne magique à l'ULB

Lanterne magique B-Magic.
La lanterne magique et son impact culturel comme outil de communication de masse en Belgique (1830-1940).



Lanterne magique des Archives & Réserve précieuse telle qu'elle a été présentée lors de l’exposition.
Lanterne magique Lanterne magique
Lanterne magique

La recherche expérimentale en médecine

Paul Héger et la Cité Scientifique du Parc Léopold

Au 19e siècle, l’ULB manque cruellement de laboratoires de recherche expérimentale. Ainsi, l’Institut de Botanique, où Jules Bordet a fait ses premières armes, a été créé par Léo Errera, à ses propres frais, dans un immeuble de la rue Botanique.

Entre 1892 et 1894, sous l’impulsion du physiologiste Paul Héger, l’ULB opère une transition fondamentale vers la recherche expérimentale en médecine avec la création de la Cité Scientifique du Parc Léopold où d’importants instituts de recherche (en Physiologie, Anatomie, Hygiène, Bactériologie) sont érigés grâce au mécénat de patrons du monde industriel et financier tels que Ernest et Alfred Solvay, Fernand Jamar, Georges Brugmann, Léon Lambert et Raoul Warocqué. Ces réalisations dotent les professeurs, les chercheurs et les étudiants de l’ULB d’outils fondamentaux qui lient l’enseignement à la recherche et permettent la formation des étudiants à la recherche expérimentale.

Inaugurés en octobre 1895, les instituts du Parc Léopold deviennent rapidement un centre d’attraction et d’émulation à l’échelle bruxelloise pour les institutions universitaires, hospitalières et privées. Plus spécifiquement, ils incarnent une vitrine pour Bruxelles et octroient un pouvoir symbolique et scientifique important à la faculté de médecine de l’ULB.