L’engagement dans la vie publique au service de la science et de l’Université

Jules Bordet poursuit ses activités de recherche, notamment sur la coagulation du sang, sur les bactériophages (virus capables de tuer les bactéries) et sur les propriétés anti-infectieuses du lait maternel. À la tête de l’Institut Pasteur du Brabant, il continue à enseigner à l’ULB jusqu’en 1935. Par ailleurs, il s’engage dans la vie publique et devient sénateur en 1921. Il se bat notamment pour la liberté linguistique et la diffusion de la langue française, préside le Conseil Culturel d’Expression française et publie en 1927 « Brèves considérations sur le mode de gouvernement, la liberté et l’éducation morale » (Consulter cet ouvrage ?).

Dès 1920, il siège au conseil d’administration de l’ULB dont il restera un membre permanent jusqu’en 1960. Il préside également le conseil de gestion des Instituts de Physique et de Chimie fondés par Ernest Solvay1 permettant ainsi des échanges fructueux avec Albert Einstein.

De 1933 à 1940, il préside le Conseil Scientifique de l’Institut Pasteur de Paris.

À la fin de sa vie, il se passionne pour l’astronomie, et publie, en 1956, « Éléments d’astronomie » (Consulter cet ouvrage ?), ouvrage qui décrit la mécanique céleste.

En 1950, à l’occasion de ses 80 ans, l’ULB, l’Institut Pasteur de Paris et du Brabant, organisent une prestigieuse cérémonie d’hommage, en présence de la Reine Elisabeth, d’Alexandre Flemming (prix Nobel de médecine 1945 pour la découverte de la pénicilline) et de Louis Pasteur-Vallery-Radot, petit-fils de Louis Pasteur.

Jules Bordet décède à Ixelles le 6 avril 1961.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le catalogue de l'exposition
"Les 100 ans d'un Nobel: Jules Bordet, un pastorien à l'ULB"
 

1. Plus d'informations à propos des Instituts de Physique et de Chimie fondés par Ernest Solvay ? Consultez le "The Solvay Science Project"