Bimestriel de littérature, d'art, de philosophie Les Cahiers du Nord. Bimestriel de littérature, d'art, de philosophie, Charleroi : [s.n.], 1937-1940, 1946-1957.  
Résumé

Cette revue poursuit l’activité de Sang nouveau, fondée en 1927. Interrompue pendant la guerre, sa publication reprend en 1946 pour se terminer dix ans plus tard, en 1956-1957. Son programme est idéaliste et il défend les « œuvres d'Art et de Pensée qu’inspirent au talent la lumière, la plénitude, la grâce, l’équilibre, la douceur et l’harmonie de la romanité ».

Nombreuses chroniques sur la littérature et la peinture, poésies inédites, ouverture aux lettres étrangères, italiennes notamment. On trouvera, aux pages 425-427 une liste des écrivains de toutes nationalités dont le nom a figuré aux sommaires de la revue.

Les Cahiers mosans, Liège : [s.n.], 1924-1934.  
Résumé

Cette revue littéraire de belle tenue dirigée par Théo Henusse et Albert Fasbender est publiée à Liège, du 15 février 1924 au numéro spécial de juin 1934. Elle s’inscrit « dans le sillage de Barrès », ce qui situe à la fois son orientation littéraire et ses sympathies politiques. Une bonne partie de la littérature catholique conservatrice belge y fera ses armes, mais y livrera également ses doutes et ses contradictions.

Revue mensuelle d'art et de critique Ca ira ! Revue mensuelle d'art et de critique, Anvers : [s.n.], 1920-1923.
Cobra, Copenhague, Bruxelles, Amsterdam : [s.n.], 1949-1951.
Hebdomadaire paraissant le samedi Combat. Hebdomadaire paraissant le samedi, Bruxelles : [s.n], hebdomadaire publié de 1936 à 1939.
Résumé

Combat, hebdomadaire belge dont le premier numéro parait en juillet 1936 en réaction au danger fasciste qui pèse sur le pays depuis le succès électoral du rexisme.

La rédaction réunit des représentants des partis de gauche et quelques apolitiques, tous convaincus qu’il faut s’y prendre à temps pour éviter ce qui se passe à l’époque en Allemagne.

Denis Marion qui occupe la fonction de rédacteur en chef est entouré de nombreux collaborateurs parmi lesquels Victor Larock, Pierre Vermeylen, Henri Laurent, Emilie Noulet, Albert Aygueparse.

Le style corrosif de Combat a évidemment pour cible Léon Degrelle et ses acolytes. Ce qui ne lui interdit pas de décocher aussi des flèches aux socialistes Paul-Henri Spaak et Henri de Man, accusés de préconiser une politique de neutralité et d’abandonner l’Espagne républicaine.

Combat connaît son heure de gloire en 1938. Léon Degrelle ayant annoncé, le dimanche 7 mars 1938, la démission d’un député rexiste de Bruxelles et de son suppléant, ce qui entraînait une élection partielle, c’est Combat qui imagine la bonne riposte : dès le lendemain matin, une édition spéciale du journal propose la candidature unique du premier ministre Paul Van Zeeland. L’idée fait l’unanimité dans les partis démocratiques et provoque la débâcle électorale du rexisme.

En avril 1939, l’hebdomadaire cesse de paraître, conséquence d’une victoire : la disparition dans l’immédiat du danger fasciste à l’intérieur, et d’une défaite : celle de l’Espagne républicaine, dont le journal avait sans défaillance soutenu la cause.

Revue littéraire Le Coq rouge. Revue littéraire, Bruxelles, revue publiée de Mai 1895 à Mars 1897. (*)
   
Résumé

Revue littéraire fondée en mai 1895 et publiée jusqu’en 1897, Le Coq rouge est l’œuvre d’un certain nombre de prosateurs dissidents de La Jeune Belgique, emmenés par Georges Eekhoud. Ils souhaitaient réagir à la définition trop restrictive de l’art pour l’art que défendaient à ce moment Albert Giraud et Ywan Gilkin. Participant à la Section d’art de la Maison du Peuple, d’orientation socialiste ou anarchiste, ils défendaient sinon l’art social, au moins l’art pour tous, mais également le vers libre, le théâtre symboliste ainsi qu’un certain réalisme dans le domaine romanesque.

Plusieurs auteurs français majeurs y ont apporté leur collaboration (André Gide, Remy de Gourmont, etc.)

En septembre 1896, Le Coq rouge fusionne brièvement avec L’Art jeune avant de disparaître en mars de l’année suivante (voir : Georges-Henri Dumont, « Quand le Coq rouge plantait ses ergots sur la Jeune Belgique (1895-1897) » [en ligne], Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, 1991.

Correspondance, Bruxelles : [s.n.], 24 novembre 1924-1926.
Le Courrier des Poètes, Bruxelles : [s.n.], 1936-1938.
Revue bimestrielle d'art et de littérature Créer. Revue bimestrielle d'art et de littérature, Bruxelles-Verviers : [s.n.], 1922-1923.
Le Disque vert [Écrits du Nord; Nord], Bruxelles : [s.n.], 1921-1955.
Distances, Paris-Bruxelles : [s.n.], 1928.
La Drogue, Anvers : [s.n.], 26 juillet 1919 - 30 août 1919.
Revue catholique d'art et de littérature Durendal. Revue catholique d'art et de littérature, Bruxelles : [s.n.], revue publiée de 1894 à 1921. (*)

 
1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901
1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909
1910 1911 1912 1913 1914 
(Tables)
1921

N.B. : La collection numérisée ne possédant pas de couvertures, nous avons récolté celles-ci sur d’autres exemplaires sans pour autant atteindre l’exhaustivité. Les éléments lacunaires (couvertures, mais également page de garde de la livraison) ont été remplacés par des pages blanches. Lorsqu’on ne possède pas la couverture ou le sommaire d’une livraison, celle-ci est renseignée par un signet dont l’intitulé comporte un point d’interrogation. 
Résumé

Durendal, revue catholique d’art et de littérature, publiée de 1894 à 1914, est l’œuvre d’un groupe de jeunes catholiques à la sensibilité démocrate-chrétienne. La revue fut fondée par l’avocat, député et écrivain, Henry Carton de Wiart, le médecin et romancier Pol Demade, et l’abbé Henry Moeller, directeur effectif pendant vingt ans.
 
Refusant de s’inféoder à quelque école littéraire que ce soit, la revue prétend rechercher l’idéalisme dans l’art et s’ouvrir au modernisme. Ces objectifs la conduisent à se détacher rapidement de l’esthétique parnassienne pour privilégier le symbolisme et adhérer avec enthousiasme au préraphaélisme et au wagnérisme. Si l’on trouve, parmi ses rédacteurs, des transfuges de La Jeune Belgique (Arnold Goffin, Olivier-Georges Destrée, Franz Ansel, Fernand Severin…), les symbolistes deviennent rapidement majoritaires, comme Georges Marlow, Henri Mazel, Théodore de Visan, d’anciens rédacteurs de la Wallonie (Jules Destrée, Aarnold Goffin) ou de L’Art Jeune (Blanche Rousseau, Jean Dominique).
 
Faute de pouvoir assurer la création d’œuvres catholiques, ce qui était son ambition initiale, Durendal publia des textes d’auteurs d’horizons divers : les Français Joris-Karl Huysmans et Léon Bloy mais aussi la plupart des auteurs belges qui comptaient à l’époque comme les Destrée, Emile Verhaeren, Eugène Demolder, Léopold Courouble, Georges Eekhoud, Charles Van Lerberghe, Valère- Gille, Camille Lemonnier, Edmond Glesener, Hubert Krains, Georges Rency..., ainsi que de jeunes auteurs débutants, comme Franz Hellens ou Marie Gevers.
 
La longévité exceptionnelle de Durendal dans le monde des revues littéraires belges est assez remarquable.
 
(Voir : Chatelain Françoise, Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919, Bruxelles, Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises, 1983)

Le Réveil Essais publiés par le Cercle littéraire français ; Le Réveil, Gand : [s.n.], 1891-1896. (*)
  Remarque : Les Essais sont continués par la revue Le Réveil en janvier 1892.  Lacunes : 1ère année (1891), pp. 153-154 et 165-166 du n° 10 d'octobre 1891.
Théâtral, artistique et mondain L'Eventail. Théâtral, artistique et mondain, Bruxelles : [s.n.], 1890-1914. (*)

Les fichiers de certaines années de publication ont été scindés de manière à garantir à l’utilisateur un temps de téléchargement raisonnable.

Remarque : lacunes : 1ère série (1880-1890) ; 17e année : n°21 du 30 (ou 31) janvier 1904 ; 23e année : p. 5-6 du n°14 du 5 décembre 1909, p. 7-8 du n°16, p. 3-8 du n°34 du 24 avril 1910 ; 24e année : p. 12 du n°23 du 5 février 1911 ; p. 1 du n°24 du 12 février 1911 ; 25e année : n°12 du 19 novembre 1911.

 
4ème année 1890-1891 (n° 1-52)
5ème année 1891-1892 (n° 1-52)
6ème année 1892-1893 (n° 1-52)
7ème année 1893-1894 (n° 1-52)
8ème année 1894-1895 (n° 1-52)
9ème année 1895-1896 (n° 1-52)
10ème année 1896-1897 (n° 1-52)
11ème année 1897-1898 (n° 1-52)
12ème année 1898-1899 (n° 1-52)
13ème année 1899-1900 (n° 1-52)
14ème année 1900-1901 (n° 1-52)
15ème année 1901-1902 (n° 1-52)
16ème année 1902-1903 (n° 1-52)
17ème année 1903-1904 (n° 1-16) 1903-1904 (n° 17-52)
18ème année 1904-1905 (n° 1-16) 1904-1905 (n° 17-52)
19ème année 1905-1906 (n° 1-17) 1905-1906 (n° 18-52)
20ème année 1906-1907 (n° 1-26) 1906-1907 (n° 27-52)
21ème année 1907-1908 (n° 1-17) 1907-1908 (n° 18-52)
22ème année 1908-1909 (n° 1-22) 1908-1909 (n° 23-39) 1908-1909 (n° 40-52)
23ème année 1909-1910 (n° 1-17) 1909-1910 (n° 18-39) 1909-1910 (n° 40-52)
24eme année 1910-1911 (n° 1-12) 1910-1911 (n° 13-20) 1910-1911 (n° 21-36) 1910-1911 (n° 37-52)
25ème année 1911-1912 (n° 1-12) 1911-1912 (n° 13-26) 1911-1912 (n° 27-52)
26ème année 1912-1913 (n° 1-16) 1912-1913 (n° 17-35) 1912-1913 (n° 36-52)
27ème année 1913-1914 (n° 1-16) 1913-1914 (n° 17-35) 1913-1914 (n° 36-52)
Revue mensuelle d'art et de littérature La Flandre littéraire. Revue mensuelle d'art et de littérature, Ostende : [s.n.], 1922-1927.
La Flandre littéraire, Gand : Vlaamsche PEN Club, 1931.
Revue mensuelle de littérature et d'art Floréal. Revue mensuelle de littérature et d'art, Liège : [s.n.], 1892-1893. (*)
Résumé

La revue Floréal a été créée par Paul Gérardy (1870-1933) en janvier 1892 pour faire suite à La Wallonie de Mockel. Symboliste, comme l’est une partie de l’œuvre de son créateur (Les Chansons naïves, 1892-93 ; Roseaux, 1898), elle est également ouverte aux auteurs étrangers, et en particulier allemands en raison du parfait bilinguisme de Gérardy, qui était né à Maldange (Maldingen). Stefan George, André Gide, Camille Mauclair et Maurice Maeterlinck ont collaboré à cette revue qui parut jusqu’au printemps 1893.

Revue mensuelle d'art décoratif et de littérature La Gerbe. Revue mensuelle d'art décoratif et de littérature, Bruxelles : [s.n.], 1898-1899. (*)
Résumé

Publiée du 15 février 1898 à juillet 1899, La Gerbe est dirigée par Prosper Roidot et Eugène Herdies (1880-1949). Cette revue consacrée aux arts décoratifs et à l’architecture constitue une contribution majeure à la connaissance de l’art nouveau bruxellois, en raison de la collaboration d’artistes comme Gisbert Combaz, Paul Hankar, Albert Ciamberlani ou Gustave Strauven dont elle reproduit de nombreux projets et réalisations. Une importante livraison est consacrée à Constantin Meunier.


Action et critique Le Geste. Action et critique, Bruxelles : [s.n.], Décembre 1919 - Mars 1920.
Le Glaneur, Bruxelles : [s.n.], 1902-1909. (*)
  Remarque : lacunes : p. 90-91 du n°6 du 1er septembre 1902.

1913-1928 Haro !, Bruxelles : [s.n.], 1913-1914, 1919-1920, 1927-1928.
Revue biographique de la politique, des sciences, des arts, de la littérature etc. Les Hommes du jour. Revue biographique de la politique, des sciences, des arts, de la littérature etc., Bruxelles : [s.n.], revue publiée de 1883 à 1896. (*)

N.B. : En raison de la mauvaise qualité des originaux, les images issues de la numérisation n'ont pu être binarisées. De ce fait, la taille des fichiers PDF étant trop importante, nous avons choisi de les scinder pour garantir à l'utilisateur un délai de téléchargement raisonnable.
 
1883  n° 1-11 n° 12-22
1884 n° 23-34 n° 35-46
1895-1896 n° 1-11 n° 12-23 n° 24-33
 
Résumé

La revue bibliographique Les Hommes du jour, publiée à Bruxelles en deux séries, est construite d’après le modèle d’une revue française, Les Hommes d’aujourd’hui (1878-1899). La première série, sous la direction de Louis Bertrand et Charles Delfosse paraît en 1884 et comporte 25 livraisons. En 1895, le titre est repris par le seul Charles Delfosse, qui s’adjoint les services de plusieurs collaborateurs et continue de signer les portraits de la première page. Elle comporte 33 livraisons. Ces deux revues ne sont pas littéraires, mais elles tracent le portrait de nombreuses personnalités, parmi lesquelles plusieurs écrivains (Camille Lemonnier, Henri Conscience, Edmond Picard) et artistes (Jef Lambeaux, Constantin Meunier). La personnalité des rédacteurs, journalistes socialistes, fait comprendre qu’il ne s’agit pas de notices visant à la neutralité. Ainsi, la biographie du ministre de l’Intérieur, Jules de Burlet commence ainsi : « Frère de M. Alexandre De Burlet, celui qui avait beaucoup de talent. ». Cette dimension polémique complète l’intérêt historique de la revue.

Revue universelle des idées et des arts Homo. Revue universelle des idées et des arts, Bruxelles : [s.n.], 1923-1924.
La Jeune Belgique, Bruxelles : La Jeune Belgique, 1881-1897.(*)

N.B. : Pour les deux derniers tomes, en raison de la mauvaise qualité des originaux, un certain nombre d'images issues de la numérisation voire la totalité de celles-ci n'ont pu être binarisées. De ce fait, la taille des fichiers PDF étant trop importante, nous avons choisi de les scinder pour garantir à l'utilisateur un délai de téléchargement raisonnable.
1881-1882 tome 1 (n° 1-24)
1882-1883 tome 2 (n° 1-12)
1883-1884 tome 3 (n° 1-12)
1885 tome 4 (n° 1-11)
1886 tome 5 (n° 1-12)
1887 tome 6 (n° 1-12)
1888 tome 7 (n° 1-12)
1889 tome 8 (n° 1-12)
1890 tome 9 (n° 1-12)
1891 tome 10 (n° 1-12)
1892 tome 11 (n° 1-12)
1893 tome 12 (n° 1-12)
1894 tome 13 (n° 1-12)
1895 tome 14 (n° 1-12)
1896 tome 1 : n° 1-8 n° 9-17 n° 18-25 n° 26-33 n° 35-42 n° 43-50
1897 tome 2 : n° 1-18 n° 19-39 n° 40-52
Résumé

En décembre 1880, Albert Bauwens, étudiant à l’Université libre de Bruxelles, fonde La Jeune Revue littéraire. Plusieurs étudiants de l’Université de Louvain y collaborent régulièrement, en particulier Maurice Sulzberger, Max Waller et Albert Giraud. Un an plus tard, Bauwens forme un nouveau comité de rédaction et sa revue change de titre. Elle s’intitule désormais La Jeune Belgique. À la fin de l’année, Max Waller rachète la revue à son fondateur et sous sa houlette, La Jeune Belgique devient la plus importante revue littéraire belge. Elle comptera plus d’un millier d’abonnés. Elle est aussi le banc d’essai par lequel passent tous les acteurs de la « renaissance littéraire » des vingt dernières années du siècle : Émile Verhaeren, Maurice Maeterlinck, Georges Rodenbach, Georges Eekhoud, parmi bien d’autres, s’y font connaître. La revue défend l’art pour l’art et se garde bien d’être l’organe d’un courant esthétique particulier. Mais à mesure que le mouvement de la Jeune-Belgique se divise en groupes divergeants, la revue alterne les phases où elle est tantôt éclectique, et donc ouverte aux nouveautés symbolistes, tantôt plus refermée sur des positions conservatrices. Mais entre décembre 1881 et décembre 1897, elle reste la référence majeure de la littérature vivante qui s’écrit en Belgique.


Jeune Effort. Mensuel d'art et de littérature, Bruxelles : [s.n.], 1903-1905. (*)

Remarque : lacunes : 4 dernières couvertures.
La Jeune Revue littéraire, Bruxelles, 1880-1881.(*) Remarque : inadéquation entre les sommaires et la matière de la livraison pour les n°8 et 9
Résumé

Fondée en décembre 1880 par Albert Bauwens, La Jeune Revue littéraire paraît sous forme mensuelle jusqu'en novembre 1881. Cet organe, se définissant comme libéral, n’affiche pas de véritable doctrine littéraire et apparaît de ce fait comme très éclectique. Il accueille dans ses pages des jeunes littérateurs désireux de se faire connaître.
Animée presque exclusivement par des étudiants de l’Université libre de Bruxelles, la revue se consacre essentiellement à la littérature, la poésie ainsi qu’à la critique littéraire et artistique. Parmi d’éphémères collaborateurs, on y trouve de manière plus régulière les noms de Maurice Sulzberger, Albert Giraud et Max Waller, dont la figure émergera progressivement au sein de l’équipe bruxelloise.

Au terme de la première année de parution, Bauwens, soucieux de ne plus limiter son écho à la sphère universitaire, reforme un comité de rédaction et modifie le titre : La Jeune Revue littéraire devient ainsi La Jeune Belgique.

En 1883, la Jeune Revue littéraire reparaît, de manière indépendante, pour une durée de quelques mois.

Une table générale des matières de la Jeune Revue littéraire et de la Jeune Belgique, établie par Lequeux et introduite par Joseph Hanse, a paru en 1964 aux éditions de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises.

Les Lèvres nues, 1ère série, Bruxelles : [s.n.], Avril 1954–Septembre 1958.
La Licorne. Recueil de littérature et d’art, Anvers : [s.n.], revue publiée de 1911 à 1912.
Résumé

La revue La Licorne, publiée du 15 mai 1911 au 30 novembre 1912, en quatre cahiers, n’est pas très connue. Elle constitue néanmoins un intéressant témoignage des intérêts pour la peinture de quelques écrivains belges, et en particulier de Jean de Bosschère. Publiée à Anvers, elle se caractérise également par son ouverture vers la France, l’Allemagne comme vers l’Angleterre, confirmant le rôle de passeurs culturels souvent endossé par les jeunes Anversois de la période. On y lit des textes en anglais ou en allemand. Elle publie l’essayiste viennois Franz Blei, une étude sur Thomas Griffiths Wainewright, ainsi qu’un essai sur Charles-Louis Philippe du jeune aristocrate hongrois qui signe encore Georg von Lukacs, et que l’on connaîtra plus tard comme philosophe marxiste, sans sa particule nobiliaire.

La typographie de la revue est particulièrement soignée et semble annoncer déjà l’art déco. On y verra un dessin de James Ensor, de belles pages de de Bosschère, une illustration de James Pennell, des vignettes, lettrines et culs-de-lampe de Marc S. Villiers, le tout dans mise en page aérée et un choix raffiné de caractères. Bibliographie : Raymond Pouilliart, « Esthétisme, esprit nouveau, avant-garde : La Licorne d’Anvers », in Claudine Gothot-Mersch et Claude Pichois (éd.), Mélanges de littérature en hommage à Albert Kies, Bruxelles, Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, 1985, p. 213-222.

Pour l'encouragement des tout jeunes portes de Wallonie et d'ailleurs La Lucarne. Pour l'encouragement des tout jeunes poètes de Wallonie et d'ailleurs, Liège : [s.n.], 1919.
Revue d'art et de sociologie catholique La Lutte. Revue d'art et de sociologie catholique, Bruxelles : [s.n.], 1895-1900. (*)