Les périodiques "Revues littéraires belges" peuvent être consultés via la liste alphabétique des titres ci-dessous, également disponible au format PDF.
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L'Actualité. À travers le monde et l'art, Bruxelles : [s.n.], 1876-1877. (*)

Remarque : lacune : n° 15.
Résumé

Publié du 20 août 1876 et 12 août 1877, cet hebdomadaire artistique dirigé par Camille Lemonnier est principalement consacré à la critique picturale. Il publie des chroniques des salons de peinture et des principales expositions.

Il milite en faveur du réalisme, et critique de ce fait, souvent de manière caustique, les peintres académiques et officiels. Lemonnier y fait paraître aussi des nouvelles de son cru, et quelques poèmes d’amis proches (comme Théo Hannon).

Les Ailes qui s'ouvrent, Bruxelles : Alb. Dewit, 1923.

 

Almanach de l'Université de Bruxelles, Bruxelles : [s.n.], 1891. (*)

Résumé

Cet almanach est d’abord un important document historique consacré à l’Affaire Georges Dwelshauvers, qui a donné lieu à la scission de l’Université et à la création de l’Université nouvelle. On y découvre notamment le rôle que joua dans ces circonstances le « leader des vaillants escholiers » Georges Garnir, membre du « Garcapi-club », étudiant en droit et futur journaliste. On y lit aussi des sonnets signés Paul Florentin (pseudonyme de Charles Van Lerberghe) et des textes de Grégoire Le Roy, Léon Hennebicq, James Vandrunen, Jacques Mesnil (Jean-Jacques Dwelshauvers, le frère de Georges), Fernand Roussel, etc.

Notons également un pastiche des Pierrots d’Albert Giraud, signé Giral Béraud. L’ensemble donne une idée assez précise des thèmes et des styles qui étaient en vogue dans la jeunesse cultivée de l’époque : influences verlainiennes et symbolistes, permanence d’une poétique parnassienne, poèmes en prose.

1885-1914 L'Almanach de l'Université de Gand, Gand : [s.n.], 1885-1914. (*)

 
Ci-dessous, vous trouverez les volumes de L'Almanach de l'Université de Gand disponibles au format PDF, classés par années.
Remarque : lacunes : plusieurs couvertures.
1885 1886, 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894
1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904
1905 1906 1907 1908 1909 1910, 1911 1912 1913 1914   

Annuaire de la section d'art et d'enseignement de la maison du Peuple, Bruxelles : E. Blondiau, 1893. (*)

Résumé

L’Annuaire est un document exceptionnel dans l’histoire des relations entre le Parti Ouvrier Belge et les artistes.  Émile Vandervelde est l’inspirateur et l’animateur principal de la Section d’art.  Il a joué un rôle prépondérant dans sa fondation et n’a cessé de suivre avec intérêt le déroulement de l’expérience.  Charlotte Speyer, dite Lalla, pianiste, première femme de Maurice Kufferath et qui épouse Émile Vandervelde en 1901, en est, plus discrètement, l’animatrice.  Le secrétariat, les tâches pratiques et une partie de l’organisation sont pris en charge par Paul Deutscher.  Georges Eekhoud est la cheville ouvrière de l’Annuaire que la Section d’art publie en 1894, et qui donne la mesure de son audience dans le milieu littéraire.  On y trouve la signature et des textes de Max Elskamp, Eugène Demolder, Maurice Maeterlinck, Sander Pierron, Jules Destrée et quelques autres, moins connus.  Ces auteurs représentent une part très significative du jeune mouvement littéraire belge.  L’avocat Octave Maus, bibliophile, grand amateur de peinture et pianiste de talent y fait venir les musiciens qui accompagnent l’activité du Groupe des XX et, surtout, de la Libre Esthétique.  On y entendra ainsi des concerts de Georges Kefer, Charles Lamoureux, le quatuor Dubois, le quatuor Zimmer ou Mathieu Crickboom et des conférences de Kufferath, Ernest Raway ou Charles Van den Borren. Van de Velde et Horta y prendront la parole, Fernand Khnopff, Camille Lemonnier et de nombreux avocats également ; le public de la Section d’art est également convié à visiter les expositions qui ont lieu ailleurs, au Voorwaerts, au Sillon, aux XX, à la Libre Esthétique ou à la Maison d’art.

L'Art jeune, Bruxelles : [s.n.], 1895-1896. (*)

Résumé

L’Art jeune est une revue littéraire fondée par le poète Henri Vandeputte (1877-1952). Né à Schaerbeek, Henri Vandeputte est le fils d'un commerçant en rubans de la rue Saint-Jean à Bruxelles. Son père est en même temps un bibliophile très averti. Elevé chez les Jésuites, il commence ses études universitaires aux Facultés universitaires Saint-Louis avant de passer à l'Université libre de Bruxelles qu'il quittera sans devenir docteur en droit. Il est le fondateur de plusieurs revues littéraires (Comme il nous plaira, 1897-1898 ; Tablettes, 1898-1899 ; Antée, 1906) et d’une œuvre littéraire méconnue. Sur l’auteur et son œuvre, on consultera les Œuvres complètes, édition établie par Victor Martin-Schmets, 12 volumes, Bruxelles, Tropismes, 1992-1993.

Revue artistique et littéraire paraissant le 1er et le 5 de chaque mois L'Art libre. Revue artistique et littéraire paraissant le 1er et le 15 de chaque mois, Bruxelles : [s.n.], 1871-1872. (*) Remarque : lacunes : couvertures.
Résumé

Les vingt-deux livraisons de L’Art libre (1871-1872) sont principalement orientées vers la défense des intérêts des membres de la Société libre des Beaux-arts, un groupe de peintres qui voulaient s’affranchir du romantisme et de l’historicisme dominants. Les peintres Louis Dubois et Louis Artan de Saint-Martin étaient les membres les plus actifs de cette école « réaliste », mais c’est surtout Félicien Rops qui réalisa la liaison de ses amis avec les artistes et les critiques français de l’avant-garde. Grâce à lui, sans doute, Arsène Houssaye et Champfleury collaborèrent à la revue. Du côté littéraire, l’option artistique était moins nette. Léon Dommartin, Henri Liesse, Émile Leclercq, les amis de Rops, rédigeaient des critiques d’art et publiaient des pièces de ton et de goût divers. Camille Lemonnier y fit paraître des contes et des nouvelles. Le plus surprenant fut la collaboration de Stéphane Mallarmé dont L’Art libre publia cinq poèmes dans son quatrième numéro, le 1er février 1872, première ébauche de la fidélité du poète à ses admirateurs belges.

Un prospectus du 11 février 1872 annonce que Camille Lemonnier reprend le journal et en poursuit la publication sous le titre : L’Art universel (1873-1876).


Revue critique des arts et de la littérature L'Art moderne. Revue critique des arts et de la littérature, Bruxelles : [s.n.], revue publiée de 1881 à 1914. (*)
 
Ci-dessous, vous trouverez les volumes de l'Art moderne disponibles au format PDF, classés par années.
Remarque : La K.U.L. nous a prêté les années 1904-1913, ce qui nous a permis de compléter les exemplaires de nos collections, tous lacunaires.

 
1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890
1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900
1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910
1911 1912 1913 1914
 
Résumé

L'Art moderne, « Revue critique des arts et de la littérature, paraissant le dimanche »  fut fondée à Bruxelles au début de l'année 1881 par quelques membres du Barreau de Bruxelles ayant le projet de voir paraître une chronique régulière de la vie intellectuelle du moment.
 
Groupés autour des incontournables animateurs que furent, à Bruxelles durant la seconde moitié du XIXe siècle, les avocats Edmond Picard (1836-1924) et Octave Maus (1856-1919), quelques autres membres du barreau : Victor Arnould et Eugène Robert, bientôt rejoints par Émile Verhaeren publient le dimanche 6 mars 1881, la première livraison de leur nouvel organe.
 
Paraissant en un format inhabituel (30x23cm), la revue se  singularise aussitôt par sa présentation originale : outre son grand format, elle est généralement imprimée sur huit pages, sans illustrations et, surtout, sans signature !
 
Le succès est au rendez-vous. Notamment auprès de la bourgeoisie progressiste séduite par la perspective nouvelle de mettre l'art au service du social. En effet, au lieu de défendre les idéaux, respectables, de l'Art pour l'Art prônés par La Jeune Belgique (décembre 1881-décembre 1897), L'Art moderne va, au contraire, combattre durant plus de trente ans sous la bannière de l'Art Social (la revue interrompt définitivement sa parution, au lendemain de la déclaration de la Première guerre mondiale, le 9 août 1914, avec le 32e numéro de sa trente-quatrième année).
 
Ce faisant, la revue, ses animateurs et la plupart de ses collaborateurs vont se trouver à la pointe de la modernité en art et ils  « inventeront » la belle expression d'Art nouveau, pour désigner notamment les étonnantes créations de l'un des leurs, l'architecte Henry van de Velde.
 
Ouverte à toutes les manifestations artistiques, L'Art moderne s'occupe, dit-elle au seuil de son premier numéro, «  de l'Art dans tous ses domaines : Littérature, Peinture, Sculpture, Gravure, Musique, Architecture, Ameublement, Costume, etc. ». À ce titre elle fut mêlée de très près à l'organisation et à la défense des deux manifestations artistiques de premier plan que furent la mise sur pied des Salons du Cercle des XX puis ceux de La Libre esthétique, chères à Octave Maus. C'est dire l'éclectisme des livraisons de la revue, la richesse de ses sommaires, l'extraordinaire somme d'informations contenues dans ses pages et tout l'intérêt que pourront tirer de sa lecture,  les chercheurs et les amateurs sensibles à l'histoire culturelle de la fin du XIXe siècle et de la première décade du XXe.

Merci à René FAYT pour avoir aimablement rédigé cette invite à découvrir l'Art moderne.

L'Artiste (1875-1878) (*)
L'Artiste, Bruxelles : Bruxelles, 1875-1878.
   
Remarque : lacunes : 3ème année, n° 12, 24 mars 1878, pp. 89 et 90 ; 3ème année, n° 13, 31 mars 1878, pp. 101 à 108.
 
Résumé

Cette revue est fondée à la fin de l’année 1875 par un cercle d'artistes et d’amateurs comprenant Henry Carton de Wiart et Victor Reding. Théodore Hannon en est l'animateur principal jusqu'à fin 1878. Il fusionne en septembre 1877 avec l'Actualité (de C. Lemonnier) et en janvier 1879 avec le Samedi.

Son titre fait référence à L'Artiste (français) 1831-1838 avec lequel il partage le projet de promouvoir la jeunesse, d'unir art et littérature et d'accompagner une révolution esthétique,. Après la révolution du romantisme de 1830, l'Artiste belge appelle de ses vœux celle du naturalisme.

Comme le note Christian Berg « l’Artiste se fit non seulement l’ardente propagatrice des idées naturalistes, s’ouvrant à Huysmans, Céard, Zola, Alexis, mais refusa nettement tout académisme et historicisme en peinture, défendit Courbet et le réalisme, accepta l’impressionnisme, reconnut le génie de Richard Wagner, et surtout, plaida violemment pour des valeurs artistiques libérées de toute idée moralisatrice ou religieuse, attitude révolutionnaire dans le contexte belge de l’époque » (Christian Berg, « Le Suffète – Note sur Théodore Hannon et les Rimes de Joie », JK Huysmans, Lettres à Théodore Hannon, Paris, Pirot, 1985, pp. 11-31).

Théodore Hannon, quand il devient rédacteur en chef de l'Artiste en janvier 1877, affiche en effet son orientation naturaliste. Ainsi, au frontispice original dessiné par Tubeuf (« Le beau est la splendeur du vrai »), il substitue celui dessiné par Rops qui affirme de façon plus radicale « NATURALISME MODERNITE ». De fait, on peut considérer L’Artiste comme un organe de diffusion du naturalisme en Belgique, mais aussi en France dans la mesure où il offre une tribune aux naturalistes français. Comme le soulignent Paul Aron et Pierre-Yves Soucy ses rédacteurs, souvent anonymes, font figure de « correspondants belges du mouvement naturaliste. » (Paul Aron, Pierre-Yves Soucy, Les Revues littéraires belges de langue française de 1830 à nos jours, Bruxelles, Labor, 1998, p.21) et contribuent à la reconnaissance des « jeunes écrivains qui pâtissent de l’ombre » de Zola. Ainsi, Hannon présente-t-il le journal à Huysmans en ces termes: « Vous vous plaigniez de ne pas avoir à Paris un organe libre où vous puissiez « hurler vos théories  et vous livrer à de vastes ripailles de couleurs et de style ». J’ai pris la direction de l’Artiste, feuille d’art et de littérature, libre et indépendante complètement. Ces colonnes vous sont ouvertes, à vous et aux vôtres. » (JK Huysmans, Lettres à Théodore Hannon, Paris, Pirot, p.41).

Parmi les textes publiés dans le journal, on trouvera notamment:

- de JK Huysmans: des articles sur Zola, des nouvelles parues dans le Drageoir aux épices ou à paraître dans Croquis parisiens ainsi que la première publication de "Sac au dos", la nouvelle écrite pour les Soirées de Médan etc. Paul Delsemme ne recense pas moins de vingt-neuf collaborations de Huysmans à l'Artiste entre mars 1877 et août 1878.
- de Théodore Hannon: des poèmes et de très nombreux articles artistiques et littéraires signés T.H., Marc Véry, Edgar Meir, Paul Bizar…
- d'Henri Céard, des nouvelles et le roman Une belle journée (partiellement publié) ainsi que, comme le note Paul Delsemme, « des sonnets, des comptes rendus d'exposition, des analyses de livres des échos de Paris et de curieux essais en prose ».
- d'Emile Zola, des pages de doctrine reproduites du Bien public et du Messager de l'Europe

NB: Nous avons choisi de numériser l'Artiste jusqu'à décembre 1878, après quoi, pour des raisons de trésorerie, le journal fusionne avec le Samedi, change de main. Hannon est contraint de quitter sa direction. Il change alors d'orientation esthétique et perd son statut de diffuseur du naturalisme. C'est en effet Victor Reding qui en reprend les rênes alors qu'il avait attaqué le naturalisme dans la Fédération artistique en 1877 (voir la réponse de Céard dans l'Artiste à la date du 14 octobre 1877). Dès lors, L'Artiste (cependant toujours orné du frontispice de Rops) se fait organe anti-naturaliste : par exemple, Zola y est qualifié de « ‘volcan' qui accouche de ‘souris’ » et  Camille de Roddaz y critique violemment les Soeurs Vatard de Huysmans. Par ailleurs, le journal perd en contenu éditorial mais publie un abondant supplément où les éditeurs parisiens donnent des extraits promotionnels d'ouvrages nouveaux (ou de rééditions). On y lit désormais du Monselet, du Goethe, du Sand, du Malot et du Balzac. Aussi, pour la période 1879-1880, on ne peut plus considérer l'Artiste comme « le foyer belge du naturalisme français » (Delsemme) et il ne présente plus le même intérêt du point de vue de l'histoire littéraire.
 
Bibliographie:

  • JK Huysmans, Lettres à Théodore Hannon, Paris, Pirot, 1985.
  • Christian Berg, « Le Suffète – Note sur Théodore Hannon et les Rimes de Joie », Le Naturalisme et les Lettres françaises de Belgique, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 1984, pp. 129-140.
  • Paul Aron, Pierre-Yves Soucy, Les Revues littéraires belges de langue française de 1830 à nos jours, Bruxelles, Labor, 1998.  BIB - Icône - DI-fusion
  • Paul Delsemme, "Le mouvement naturaliste dans le cadre des relations littéraires entre la France et la Belgique francophone", in Paul Delsemme; Raymond Trousson, Le Naturalisme et les Lettres françaises de Belgique, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 1984, pp. 7-72; en particulier pp. 13; 21 et sq.  BIB - Icône - DI-fusion
L'Art universel, Bruxelles : [s.n.], 1873-1876. (*)
  Remarque : lacunes : 2e année, p. 201-202 ; 3e année, n°22 ; 4e année (n°1-5).
Résumé

Comme son nom l’indique, L’Art universel, revue bimensuelle dirigée par Camille Lemonnier du 15 février 1873 au 10 février 1876, a pour vocation de suivre l’actualité artistique dans tous les domaines : peinture, littérature, théâtre, musique. Principalement consacrée à la critique, elle publie néanmoins aussi des œuvres originales, principalement des nouvelles du directeur. De très nombreux collaborateurs, recrutés dans tout ce que la Belgique compte comme intellectuels et artistes, donnent à cette revue une dimension très représentative des goûts et des intérêts de l’époque. Quelques correspondants étrangers y ajoutent des chroniques principalement picturales. La revue n’a par conséquent pas de programme bien défini, sa devise est « Liberté et sincérité ».

 Les Heures Revue mensuelle d'art et de littérature (1895-1898) L'Art wallon - Les Heures. Revue mensuelle d'art et de littérature, Verviers : [s.n.], 1895-1898. (*)
  Remarque : L’Art Wallon devient Les Heures en mai 1897.

Journal universel de la littérature, des sciences et arts L'Athenaeum belge. Journal universel de la littérature, des sciences et arts, Bruxelles : [s.n.], 1878-1883. (*)
  Remarque : lacunes : couvertures éventuelles.
Résumé

Sous-titré « journal universel de la littérature, des sciences et des arts », L’Athénaeum belge est l’œuvre d’un historien, Ernest Gossart (1837-1919). Journaliste à L’Echo du Parlement, conservateur à la Bibliothèque royale, directeur du bureau de traduction du Ministère de l’Intérieur en 1878, historien, Gossart avait des intérêts multiples, même si  ses travaux personnels portent particulièrement sur les XVI et XVIIe siècles. La période pendant laquelle paraît son journal, de 1878 à 1883, est celle qui voit la commémoration du cinquantième anniversaire de l’indépendance du pays. A cette occasion, un important travail d’évaluation patrimoniale est réalisé, qui tente de faire le bilan de l’apport belge à l’histoire des sciences, des arts et des industries ; L’Athénaeum y a pris sa part.

Voir la notice de Léon Leclère sur la vie et les travaux d’Ernest Gossart dans le Bulletin de l’Académie

Revue d'art et de littérature Aujourd'hui. Revue d'art et de littérature, Bruxelles : [s.n.], 1922-1923.
Résumé

Le caractère éphémère de la revue Aujourd’hui (quatre livraisons parues entre octobre 1922 et février 1923) ne doit pas occulter l’intérêt de ce périodique. Son comité de rédaction rassemble e.a. plusieurs animateurs du futur mouvement surréaliste (Paul Georges, pseudonyme de Paul Nougé ; Eugène Samuel-Holeman), un peintre actif dans les mouvements d’avant-garde (Charles Counhaye) ; un professeur à l’ULB (Etienne Vauthier). André Baillon, Paul Vanderborght et plusieurs autres écrivains y collaborent. A partir du n°3 cependant, les directeurs sont Henri Fast et André Guéry-Famerie, et la revue perd une part de son audace initiale, mais René Verboom apparaît au sommaire.

Revue littéraire et artistique L'Avant-Poste. Revue littéraire et artistique, Bruxelles-Verviers : [s.n.], 1928-1940, 1961.  
Résumé

L’histoire de L’Avant-poste est exceptionnellement longue. Une première série a paru presque sans interruption entre 1928 et 1940 sous la direction de Maurice Quoilin, et la revue a réapparu en 1961 sous l’impulsion du fils du fondateur, Roger Quoislin. Cet organe régionaliste verviétois publie de la poésie, de la prose d’art, des critiques littéraires et (rarement) artistiques. Il n’est toutefois pas fermé aux auteurs issus d’autres régions, et son éclectisme lui permet de publier dans la même livraison des textes de Marcel Mariën et de Maurice Carême. 

AZ: Hebdomadaire illustré, Bruxelles : [s.n.], 1932-1937.
Revue littéraire et artistique (1884-1886) La Basoche. Revue littéraire et artistique, Bruxelles : J.-B. Moens, 1884-1886. (*)
   
Résumé

Revue étudiante fondée par Charles-Henry de Tombeur (1864-1887) et ses amis de l’Université libre de Bruxelles, Louis de Casembroot, Hector Chainaye, Hippolyte Delcourt, André Fontainas, Maurice Frison, Max Hallet, Lucien Malpertuis, Charles Sainctelette, Henri Stranard et quelques autres. Elle a paru du 13 novembre 1884 jusqu'en avril 1886. La revue était éclectique et accueillait des textes très divers, soucieuse avant tout d’animer la vie littéraire, parallèlement à La Jeune Belgique. Son programme se résumait en deux mots : « Mon Ecole ? La Vie. Mon Programme ? N'en point avoir. »

Revue mensuelle La Bataille littéraire. Revue mensuelle, Bruxelles : [s.n.], 1919-1924.  
Résumé

La Bataille littéraire paraît entre 1919 et 1924 sous la direction d’Alix Pasquier et de D.J. d’Orbaix, qui en est le principal animateur. Né au lendemain de la Grande Guerre, cet hebdomadaire littéraire poursuit d’abord un programme nationaliste et patriotique qui explique son titre. Il s’agit, explique le premier éditorial, de combattre les « défaitistes de l’Art » et de publier les œuvres « héroïques » rédigées sous l’Occupation. Dès le début de l’année 1920, la revue adopte une périodicité mensuelle et un format octavo, plus en phase avec sa vision d’une littérature détachée de l’actualité sociale et politique.

Revue mensuelle nationale du mouvement intellectuel La Belgique artistique et littéraire. Revue mensuelle nationale du mouvement intellectuel, Bruxelles : Mouvement intellectuel, revue publiée de 1905 à 1914. (*)
 
1905 tome 1
(n°1-3)
1906 tome 2
(n°4-6)
tome 3
(n°7-9)
tome 4
(n°10-12)
tome 5
(n°13-15)
1907 tome 6
(n°16-18)
tome 7
(n°19-21)
tome 8
(n°22-24)
tome 9
(n°25-27)
1908 tome 10
(n°28-30)
tome 11
(n°31-33)
tome 12
(n°34-36)
tome 13
(n°37-39)
1909 tome 14
(n°40-42)
tome 15
(n°43-45)
tome 16
(n°46-48)
tome 17
(n°49-51)
1910 tome 18
(n°52-54)
tome 19
(n°55-57)
tome 20
(n°58-60)
tome 21
(n° 61-63)
1911 tome 22
(n°64-66)
tome 23
(n°67-69)
tome 24
(n°70-72)
tome 25
(n°73-75)
1912 tome 26
(n°76-78)
tome 27
(n°79-81)
tome 28
(n°82-84)
tome 29
(n°85-90)
1913 tome 30
(n°91-96)
tome 31
(n°96-102)
tome 32
(n°103-108)
tome 33
(n°09-114)
1914 tome 34
(n°115-119)
tome 35
(n°20-125)

N.B. : On relève des incohérences dans la numérotation des tomes. Ainsi, i n'y a pas à proprement parler de tome 33 (n° 108 = tome 32, n° 109 = tome 34). Cependant, les n° 109 à 114 correspondent bien au tome 33 : l'erreur est d'ailleurs rectifiée au n° 116 (le n° 115 indique tome 35, mais le n° 116 revient au tome 34 et la numérotation se poursuit ensuite logiquement).

Il y a également un problème avec le tome 34 : le n° 120-121 appartient en réalité au tome 35 (la numérotation recommence et, en début de numéro, on trouve la page de garde du tome 35 indiquant son contenu). Or, jusqu'au dernier fascicule, il est indiqué "tome 34". En outre, la revue redevient mensuelle. D'après la page de garde du tome 35 (avril-mai-juin 1914), le tome 36 devrait débuter en juillet 1914; il n'en est rien, et la numérotation se poursuit, raison pour laquelle nous avons conservé ces fichiers ensemble.
Autre bizarrerie : on trouve une table des matières du tome 34 dans le numéro de juillet 1914.
Résumé

Sous titrée « Revue mensuelle nationale du mouvement intellectuel », La Belgique artistique et littéraire paraît d’octobre 1905 à juillet 1914 sous la direction de Paul André d’abord, puis de Paul André et Ferdinand Larcier ensuite. Sous son égide, une maison d’édition homonyme a également été active pendant la même période. Sa publication montre que L’Art moderne après 1900, trop lié à un milieu bruxellois qui commençait à vieillir et à la forte personnalité d’Octave Maus, ne pouvait rendre compte à lui seul de l’actualité artistique. Les rédacteurs de la revue sont en effet plus jeunes et plus représentatifs de la diversité des sensibilités du monde littéraire.

Verhaeren, Franz Hellens, Arthur Daxhelet y collaborent, parmi bien d’autres. Paul André (1873-1947), le fondateur, est un officier et enseignant de l’Ecole royale militaire, fils de militaire lui-même, qui a publié de très nombreuses chroniques dans la presse périodique. On lui doit une vingtaine d’œuvres en tous genres, du roman à l’essai (L'Indifférence belge et l'injustice belge en matière littéraire, Bruxelles, Lamertin, 1897).