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Pierre Gilbert - Publications
Liste de publications
Toutes les publications de Pierre Gilbert ne sont pas accessibles dans DI-fusion. Vous pouvez néanmoins consulter les publications numérisées par l'ULB ci-dessous.
Publications numérisées par l'ULB
Classement par ordre alphabétique des titres.
L'ange de Villon : drame en un prologue, trois actes et six tableaux (*)
- SETTEVILLE Jean, L'ange de Villon : drame en un prologue, trois actes et six tableaux, Bruxelles, Editions du Parthénon, 1962.
- Résumé
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1461 : François Villon, gueux et poète, n'a, dans son cachot de Meung que la compagnie de son ange et sa muse, qui, lui chrétien, et elle païenne ne s'entendent guère...Arrive Charles d' Orléans, poète et prince...
Pierre Gilbert avait imaginé cette rencontre, comme thème de dissertation pour ses élèves de classe de «poésie» à l'athénée communal d'Uccle. Il s'est pris à son jeu, et a lui même réfléchi au sujet pendant plus de vingt ans pour donner, en 1962, ce «drame» plein d'humour et de fantaisie, qu'il a publié sous le nom d'auteur de Jean Setteville.
- GILBERT Pierre : "A propos de l'architecture de Sainte-Gudule. Influences étrangères et unité d'ensemble" in Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, Tome XLVI, 1964, pp. 225-245.
- Résumé
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L’égyptologue et l’historien des arts de la Méditerranée revient à la cathédrale de Bruxelles pour nous faire visiter avec lui ce beau monument qu’il étudie depuis sa jeunesse.
- GILBERT Pierre : "Architecture et politique aux trois temples de Deir-el-Bahari", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts), 5e série, t.64, n° 4, 1982, pp. 81-95.
- Résumé
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« Il y a des sites qui appellent le sacré… ». Après les pages enthousiastes de son « Classicisme de l’architecture égyptienne » sur Deir –el- Bahari, Pierre Gilbert revient , en 1982, nous présenter ce que des dégagements alors récents apportent à la connaissance de cet extraordinaire ensemble.
- GILBERT Pierre : "L’art abstrait des stèles de Phrygie", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts), 5e série, t.54, n°s 1-4, 1972, pp. 22-30.
- Résumé
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Pierre Gilbert nous fait découvrir l’art géométrique monumental des stèles phrygiennes, dont la puissante harmonie l’a touché lors d’un voyage en Anatolie.
- GILBERT Pierre : "Un chef-d’oeuvre d’art cistercien peut-être influencé par Cluny, l’Abbatiale de Fontenay", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux Arts), Bruxelles, 1970, pp. 20-45.
- Résumé
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Le regard exercé et les notions d’histoire qui aident à comprendre et à aimer un des monuments les plus purs de l’architecture médiévale.
- GILBERT Pierre, Le classicisme de l'architecture égyptienne, Bruxelles, Fondation Egyptologique Reine Elisabeth, 1943.
- Résumé
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Le classicisme :
« (…) de ce monde complexe, l’homme a tiré une géométrie, mais qui retint de lui sa ferveur .C’est l’architecture classique.
Tous les grands arts ont eu leur moment de classicisme, entre le temps de leurs efforts pour conquérir la forme et le temps où l’ayant asservie, ils en ont capricieusement joué. On tient pour classique la nef d’Amiens comme le Parthénon,une église romane de Provence comme le panthéon romain, mais par un reste de préjugé, on n’admet guère encore dans la série les chefs d’œuvre de l’architecture égyptienne ; »,p.12.
Le livre nous emmène sur place, voir Saqqarah, Gizeh, Deir el Bahari, Karnak, d’autres sites d’Egypte, où se révèle ce sens de la mesure. Nous suivons volontiers l’enthousiasme de l’auteur : bien des monuments égyptiens ont leur place dans la « série » des classiques, et une place qui, ne serait-ce qu’historiquement, est première.
Ce petit volume rassemble des impressions recueillies par Pierre Gilbert lors de son premier voyage en Egypte en 1934, étayées par des études sur documents, qui avaient déjà donné matière à une série d’articles (Voir p.90). L’ULB ayant refusé de travailler sous le contrôle de l’occupant en novembre 1941, Pierre Gilbert, qui y était assistant et suppléant de Georges Conteneau, trouva là le temps d’achever les ouvrages qu’il préparait depuis des années : il publie ce livre en 1943, avec la première édition de « La poésie égyptienne ».
Après avoir établi en Egypte ancienne les origines du classicisme, Pierre Gilbert en suivra l’évolution, avec celle de l’humanisme, dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Ces recherches seront la matière de dizaines d’articles dont il fera la synthèse dans « Méditerranée antique » en 1967.
- GILBERT Pierre : "La complexité artistique des sphinx" in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts, 5e série, t.57, 1975, pp. 189-197.
- Résumé
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Pierre Gilbert donne en 1975 une communication à l’Académie royale de Belgique sur ces "monstres" protecteurs et bienveillants si caractéristiques de l’esprit égyptien.
- GILBERT Pierre, Les aventures de Nedjouty avec le prince d'Egypte, Bruxelles, Durendal, 1946 (Collection Roitelet, 38).
- Résumé
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Nedjouty apprend un jour de ses dix ans que le père qu'il n'a pas connu, grand capitaine de la reine Hatshepsout, s'est exilé d'Egypte par fidélité à sa mémoire. Le garçon promet à sa mère de le retrouver, de le ramener auprès d'elle, et d'apaiser la rancune de Thoutmès III...
Le sens du récit d'aventure, la connaissance de la vie au Nouvel Empire, la poésie des paysages, l'observation des élans de la jeunesse, composent un livre que Pierre Gilbert donnait volontiers autour de lui pour se faire connaître.
On sent le plaisir qu'a l'auteur de montrer l'Egypte qu'il aime vue de l'intérieur des personnages, de suivre leurs caractères, auxquels il s'est attaché : l'enfant juste et bon, le harpiste moqueur et bienveillant, le prince fier et fragile, les charmantes jeunes filles...Et on trouve, dans les dernières pages de ce roman « pour enfants », des émotions graves d'une rare intensité.
- Résumé
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Un voyage en Campanie avec Pierre Gilbert, qui nous guide avec autant d'aisance dans les sites grecs (Cumes, Paestum), romains (Herculanum et Pompéi), médiévaux (Caserta Vecchia, Ravello, Salerne) que renaissants et modernes (Cloître de Santa Chiara, Caserta, Capodimonte).Sans oublier les paysages et la vitalité des rues napolitaines.
Pierre Gilbert y avait conduit des voyages depuis 1950, et y revint souvent à l'occasion d'escales, à l'aller ou au retour de l'Egypte. Malgré son titre ce livre répond à une formule différente de celle de « Couleurs de l'Egypte ancienne » : Les photos de Paul F. Merckx illustrent des textes continus que Pierre Gilbert avaient, pour la plupart, déjà publiés dans le « Thyrse » et « Le Flambeau ».
- Résumé
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Destiné aux élèves des écoles de Belgique, et publié dans nos deux langues, ce livre présente des œuvres de la collection égyptienne des MRAH et du musée de Leyde («Il sera donc facile au public de chez nous d'aller voir dans ces musées les originaux de nos planches...») auxquelles Pierre Gilbert a joint des photos prises, en Egypte même, par Jean Bingen et d'autres voyageurs.
L'ordre chronologique des images et de leurs commentaires en regard, fait de ce livre clair et agréable une belle synthèse de l'histoire ancienne de l'Egypte. Il est le fruit d'une première collaboration avec le photographe et éditeur Paul F.Merckx, qui a pris les photos de Leyde et de Bruxelles, et a ouvert à Pierre Gilbert le monde de l'édition en couleurs.
« La douceur d'une civilisation se révèle à la couleur presque autant qu'à la ligne construite et à l'écrit. La clarté de la pierre et la gaieté des rehauts de peinture qui relèvent la simplicité d'une architecture de grandeur, la rendent plus abordables. Et la couleur achève d'expliquer que les êtres représentés sur les murs le sont au prix d'une adaptation qui les change assez pour nous les faire voir en poèsie, et pas assez pour leur enlever une qualité humaine qui nous les rende sympathiques.
Le but de ce livre serait atteint, si les tons du paysage et des œuvres d'art servaient à mieux rappeler le sens du bonheur où l'Egypte a puisé sa bienveillance.»
- Résumé
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Pierre Gilbert mène au meilleur de Florence et Rome : « Il faut cependant choisir sous peine de ne rien voir. Chacun aura ses prédilections. Je ne juge pas les miennes infaillibles. Mais elles peuvent servir au départ ». Parcourons avec lui les rues et les places : il donne pour repères les monuments essentiels, entre dans un musée ou une église, s'arrête devant un tableau ou une fresque, souligne, plus loin, le rythme d'une colonnade puis le contour d'un beau visage, raconte les passions d'un artiste ou l'histoire d'une forme, revient au grand jour et fait partager une belle lumière d'après-midi. Dans cet élan, nous aurons vu beaucoup ; il restera beaucoup à découvrir, mais nous serons orientés ; pleins du désir de revenir, de chercher, de revoir.
« Ces notes ont été prises pour fixer des impressions recueillies surtout aux vacances de Pâques 1948, durant un voyage de l'école d'archéologie d'Uccle, et dans l'espoir de faire participer à la rencontre avec Rome et Florence quelqu'un qui n'avait pu en être ». L'accueil de ce premier livre de voyage, où chacun des chapitres est dédié à un proche, appela Pierre Gilbert à partager plus tard ses impressions d'Italie du sud, de Grèce et d'Egypte. Il complètera en 1967, dans Un passant à Florence, ses pages sur la Toscane.
- GILBERT Pierre, Esquisse d'une histoire de l'Égypte ancienne et de sa culture, Bruxelles, Office de Publicité, 1949 (Collection Lebègue, n° 99).
- Résumé
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Ce livre condense trois mille ans de civilisation en une centaine de pages : il réunit les éléments politiques, sociaux, architecturaux, plastiques, littéraires de chaque période en ensembles caractérisés qui marquent la mémoire. Les informations, innombrables, se soutiennent et s'appellent dans un mouvement narratif stimulant, qui, ne renonçant jamais au style, fait bonne place aux évolutions morales et à l'histoire des idées : « Et en fin de compte, l'histoire qui importe est peut être moins celle des événements que celle de la mentalité » - p .68. Le petit volume se conclut en un beau chapitre sur « L'esprit de la culture égyptienne ».
Ce « manuel » efficace d'initiation à la culture antique du Nil, tint longtemps lieu de syllabus aux étudiants de Pierre Gilbert à l'ULB.
A la fin des années soixante, celui-ci, estimant que cet ouvrage, venu à épuisement, accusait trop de retard sur l'évolution de l'égyptologie, souhaita ne plus le faire rééditer. Avec le recul d'aujourd'hui, cet écart, devenu évident, ne peut plus être compris comme un défaut, et il nous semble bon de présenter ici, comme pièce d'une « l'histoire de l'histoire » ce petit volume qui retient la large vision de Pierre Gilbert sur son domaine de prédilection.
- GILBERT Pierre : "L’histoire et la légende d’Imhotep" , in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Lettres), 5e série, t.35, 1949, pp. 200-202.
- Résumé
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Pierre Gilbert, qui avait consacré sa thèse de doctorat à Imhotep, était tout désigné pour présenter à l’Académie une mise au point sur la prétendue découverte, en 1949, du tombeau de ce personnage hors du commun, créateur de la pyramide, et pour rappeler le rôle fondateur de cette intelligence bienveillante dans l’éclosion de la culture égyptienne.
- GILBERT Pierre : "Influences orientales sur l'art d'Amarna" in Annuaire de I'IPHOS, t.15, 1958-1960, pp 5-16.
- Résumé
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Des analyse de Pierre Gilbert sur la rupture que représente l'art de l'époque d'Akhenaton dans les traditions esthétiques de l'Egypte anciennes, dans le contexte d'une « mondialisation » culturelle d'il y a plus de trois mille ans.
- GILBERT Pierre : "Influences de l'art égyptien sur l'art grec à Délos" in Annuaire de L'IPHOS, volume commémoratif du 25e anniversaire de l'Institut, t.14, 1957, pp 191- 204.
- Résumé
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Délos, une des plus petites Cyclades, fit bien d'accueillir Létô enceinte et la naissance d'Apollon. De sanctuaire de ce dieu, elle devint rapidement un des carrefours culturels et commerciaux de la Méditerranée orientale.
L'égyptologue est heureux de retrouver là des formes qu'il connaît, de comprendre comment, en passant par cette terre rocailleuse, elles ont pu se répandre dans le reste du monde.
- Résumé
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Une vaste méditation sur la diffusion des formes autour de la Méditerranée pendant trois millénaires.
«Un double contrepoint soutien le généreux, l'admirable exposé de ce livre, qui est né du paysage sans cesse interrogé et tant aimé de la Méditerranée.
Il y a d'abord ces deux espaces, ces deux principes d'organisation de ce que l'homme crée : le réseau quadrangulaire, paysage de celui qui sollicite patiemment la terre des deltas, la première qui se soit éveillée à l'agriculture, la terre coupée de canaux en Egypte et en Mésopotamie. Les rectangles de ce sol en damier, les damiers de ces jeux de dame, les perpendiculaires des redans des colonnes et des frises, troncs maîtrisés des arbres.
Mais le regard de l'homme se porte aussi vers l'horizon et vers le ciel, vers les astres et le foyer rond de son bonheur familial. Et voici l'espace défini par des courbes : les voûtes et les coupoles qui exigent le risque et le calcul ; les rotondes, les exèdres, les formes rondes et jusqu'aux déhanchements sinueux des statues ou à l'emmêlement des bêtes de proie et de leur victime. De l'une à l'autre, au cours des siècles, le monde hésite, le monde choisit et il y a plusieurs beautés possibles.
L'autre fil conducteur, c'est la lente émergence de l'homme, la conquête de son statut privilégié à partir d'un art où les formes sont seulement des signes. Le signe peu à peu s'insère dans l'illusion de la vie, mais il y a des retours, des reculs peut-être - vers l'an 1000 avant notre ère, par exemple. Et c'est cette deuxième aventure de l'art qui fournit à Pierre Gilbert l'heureux sous-titre de la Méditerranée antique : « humanisme dans l'art »
Claire Préaux, Présentation de Méditerranée antique et de son auteur, 1967, inédit, Document Famille Gilbert.
Ce grand livre d'art, qui condense la matière de dizaines d'articles antérieurs, mérite, plus que d'autres, un conseil de lecture: celui d'être abordé progressivement, page après page, comme une grande sculpture que l'on apprend à apprécier en l'étudiant sous tous les angles.
La jaquette ci-dessus, avec vue sur la mer depuis le Cap Sounion, initialement prévue aussi pour l'édition en français, a été conservée dans la version en espagnol.
- Résumé
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Quel sujet pour Pierre Gilbert, qui a toujours été éducateur et enseignant, qui est entré aux Musées royaux d’Art et d’Histoire par le Service éducatif en 1926 pour finir par les diriger de 1963 à 1969 ! Il concentre en 1967, dans ce court article pour la revue MUSEUM de l’UNESCO , les convictions profondes et enthousiastes qui ont animé toute sa carrière.
Et il lance plusieurs pistes qui vont dans ce sens…
- Résumé
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En 1950, lors d'un voyage en Campanie de l'Ecole d'archéologie d'Uccle, l'auteur du «Classicisme de l'architecture égyptienne» découvre l'ensemble dorique de Paestum. Il retrouve là, dans la « basilique » archaïque, dans le temple dit « de Cérès » (ou d'Athéna), le grand Héraion classique, et les restes du sanctuaire du Sele des traits qui lui sont familiers, dont il nous raconte l'histoire. L'article est illustré de photos de l'auteur.
« Le dernier- et non des moindres- souvenirs que je dois à Monsieur Gilbert fut une fin d'après-midi et un crépuscule aux teintes opalescentes, presque vénitiennes, auprès des temples de Paestum entourés à perte de vue, d'une floraison d'asphodèles, dans un silence absolu. » J.Janssens
- Résumé
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Nos sciences, nos arts, nos politiques invoquent ou interrogent encore l'antiquité grecque. Ce qu'elle fut reste pourtant si multiple que l'esprit qui veut l'approcher ne peut se priver de l'appui des autres sens, et il faut un jour aller toucher ce sol, voir ce qu'on y vit, goûter le miel qu'on y récolte, sentir le vent, le soleil et la pluie, suivre les nuages sur les montagnes et la mer.
Pierre Gilbert a répondu à cet appel, et, de ses voyages, a fait un livre où le bonheur d'inscrire enfin dans les paysages ce que lui avait apporté sa formation classique est sensible à chaque page. Les dieux aiment se montrer en leurs domaines : Athéna sur le roc de l'Acropole, Apollon au versant de Delphes et sur la pauvre petite Délos, Zeus sous les pins d'Olympie.
L'auteur a vu l'Egypte ; il reconnaît volontiers les créations de la Grèce, mais mesure ce qu'elles doivent à leur tour à une grande culture plus ancienne. Ses articles "L'architecture dorique et l'Égypte. Impressions d'un égyptologue en Grèce"(1954), "L'unité de la statue égyptienne et l'unité de la statue grecque de type athlétique"(1954), "Influences de l'art égyptien sur l'art grec à Délos"(1957) soulignaient les continuités profondes qui ont traversé la Méditerranée et annonçaient ce livre.
- Résumé
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« Garder le contact avec Florence est une de nos chances de rester civilisés. »
En soutien à la campagne de solidarité de l’Italie et du monde avec Florence dévastée par les inondations catastrophiques de l’Arno de l’automne 1966, Pierre Gilbert reprend, développe et complète les pages consacrées à la Toscane dans « En passant par Florence et Rome »(1950).
Un certain nombre d’exemplaires du livre de 1967 ont été publiés sous le titre de « Florence toujours », avec le même contenu.
- GILBERT Pierre : "Le petit temple du Clitumne et la colonne-palmier de Toutankhamon" in Bull. de l'Acad. R. de Belgique, Classe des Beaux-Arts, 5e série, t.60, n°5, 1978, pp.116-127.
- Résumé
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A l'est de Rome, près de Spoleto le charme et la fraîcheur des sources du Clitumne arrêtent depuis l'antiquité le voyageur qui monte vers l'Apennin. Un petit « temple »s'y dresse, en fait une chapelle chrétienne de haute époque, faite de réemplois de matériaux antiques.
Pierre Gilbert retrouve là des colonnes à palmes. Il nous explique comment leur modèle a voyagé et évolué, à travers l'espace et le temps, depuis les rives du Nil où il a pris forme.
- Résumé
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« Faire admirer est presque aussi bon qu'admirer. La poésie égyptienne donne de la joie ; elle est à répandre. La partager avec le lecteur moderne est mon but dans ce livre ».
La poésie était dans la façon de vivre de Pierre Gilbert ; il était appelé à la reconnaître et à la relever dans l'Egypte qu'il aimait :
« De temps en temps, le hasard des découvertes a fait surgir un papyrus, un éclat de calcaire ou de poterie, sur lesquels se lisent quelques vers ou quelques strophes d'un morceau lyrique dont le thème et le traitement indiquent chez leur auteur une recherche poétique raffinée. Ce sont les pièces de cette catégorie que M. Pierre Gilbert a diligemment réunies ; il les a soumises à un examen attentif pour tirer du texte égyptien, tout en bénéficiant des travaux de ses devanciers, une version nouvelle, encadrée de commentaires qui en dégagent la portée littéraire. »
Jean Capart, Préface, p.8.
Le livre fait part à ce qu'il y a d'accent vrai dans les compositions officielles et religieuses, puis réunit des poèmes où se distingue la personnalité d'un auteur : hymnes au soleil d'Aménophis IV, chants d'amour du Nouvel Empire, méditations des harpistes sur la fragilité de l' existence, et, partant, la valeur de la vie. Rives du Nil, jardins, terrasses, cours intérieures : comme les joies, les émois, les angoisses des anciens Egyptiens ressemblent aux nôtres !
La publication du livre avait été préparée par des d'articles : «Les chants du harpiste», 1940, et "Le grand poème d'amour du papyrus Chester-Beatty I », 1942.
« La poésie égyptienne » eut droit à la reconnaissance des égyptologues et des poètes. Ce premier volume de Pierre Gilbert (la première édition est de 1943), reste, de ses ouvrages, le plus cité. Il reprit lui-même ses traductions dans beaucoup de publications sur l'Egypte, et les prêta volontiers à d'autres auteurs. (Entre autres, à Samivel dans son beau « Trésor de l'Egypte », Arthaud, 1954).
Les études en ce domaine ont évolué, mais le choix des pièces présentées, le charme et la limpidité des traductions (« Je voudrais que mes traductions soient des poèmes »), la justesse et l'enthousiasme des commentaires (« Ces poèmes blessés en ont besoin plus que d'autres »), donnent à ce livre heureux une unité qui le dégage des marques du temps.
- GILBERT Pierre, RENARD Marcel, Rarae gemmae. Choix de poèmes latins, Bruxelles, Office de Publicité, 1945.
- Résumé
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« RARAE GEMMAE », « Les rares pierres précieuses », rassemble des poèmes et de larges extraits de Lucrèce, Catulle, Horace, Sulpicia, Ausone, et quelques vers du Pervigilium Veneris. Le texte original et sa traduction présentés en vis-à-vis, permettent à tous, et de comprendre le passage, et de goûter la musique des vers latins: « On n'a jamais usé de la voix humaine avec un sens plus juste du ton, de l'inflexion, de l'accent » - p.3. Les auteurs éclairent les poèmes de commentaires qui les situent dans la vie des poètes et l'histoire romaine.
Marcel Renard et Pierre Gilbert, qui étaient alors collègues à l'athénée d'Uccle et à l'ULB s'étaient déjà associés pour publier un article sur Catulle puis un recueil de ce poète. La collaboration d'un grand latiniste et historien de la Rome antique, et de Pierre Gilbert, qui a montré dans « La poésie égyptienne » comme il sait rendre vie à la poésie ancienne, donne à ce petit livre, qui réunit l'essentiel de grands classiques, une consistance particulière. Ils publieront encore ensemble « Un Virgile de poche », en 1947, qui peut être considéré avec « Rarae gemmae », comme partie d'un même ensemble.
- GILBERT Pierre : "Rectangle et humanisme dans l’art égyptien", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Lettres), 5e série, t.47, n°s 11-12, 1965, pp. 228-232.
- Résumé
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« La foi dans les paris architecturaux rectangulaires et la sympathie pour l’être humain sont des traits essentiels de l’art pharaonique. » . Pierre Gilbert présente un choix d’œuvres qui illustrent la synthèse de cette foi et de cette sympathie.
- Résumé
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Rives rassemble des pages composées en Italie, en Grèce, en Egypte, en pleine mer, et dans nos paysages. Chacune est une méditation personnelle de fils, d'époux, de père, de disciple, de chercheur, de citoyen du monde ; la poésie comme exigence qui aide à vivre, qui met en forme les interrogations essentielles, et permet de définir, de surmonter, d'avancer.
Des ensembles de deux ou trois de ces poèmes avaient été présentés auparavant aux lecteurs du Thyrse et du Flambeau.
- GILBERT Pierre, Sainte-Victoire ou La lettre de Voltaire : comédie en quatre actes, [s.l.], [s.n.], [s.d.].
- Résumé
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« Les grande pensées viennent du cœur », « Le désespoir est plus trompeur que l'espérance » Luc de Vauvenargues (1715-1747)
Pierre Gilbert aimait ce moraliste des lumières « Un des amis les plus loyaux sur lesquels on puisse compter », qu'une vie difficile et douloureuse, qu'il savait devoir être brève, n'avait pas réduit à l'amertume. Il imagine dans cette pièce comment, au moment de quitter la Provence pour rejoindre Voltaire à Paris, cette existence austère est touchée par l'amour.
Une comédie tendre et mélancolique, pleine de l'esprit du XVIIIème siècle, de reparties vives, et de caractères qui, au fil de l'action, se montrent de plus en plus sympathiques...
Le Mirabeau de la pièce,Victor de Mirabeau(1715-1789), ami et voisin de Vauvenargues, est le père d'Honoré-Gabriel de Mirabeau(1749-1791) qui, en 1789, tint tête à l'ordre de dissoudre les Etats généraux.
- Résumé
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La scène est au palais de Thèbes au milieu du XIVème siècle av.J.C.. La jeune veuve de Toutankhamon, fidèle aux pures et généreuses idées de son père Akhenaton, tient tête aux luttes pour le trône...
Pierre Gilbert avait donné en 1946 des lectures de ce drame très politique sur la tension entre idéalisme rénovateur et nécessité de jouer des forces en présence. Il le fera publier dans les années septante.
- Résumé
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Le Silentiaire est le livre d'un promeneur : l'ombre d'un nuage, le frémissement d'un feuillage, deux oiseaux amoureux, éveillent la poésie.
« Répandez-vous en moi, ciel onduleux et doux,
Gris errant du nuage et de la tourterelle,... »
Des paysages, notés en quelques vers, assez pour reconnaître nos saisons, un parfum de Provence, une lumière d'Egypte. Ce bien que fait la nature, de prêter ses formes à nos émotions, ce bien que fait le poète, de les saisir et les partager.
Ce premier recueil fait suite à des ensembles de deux ou trois poèmes que Pierre Gilbert avait publiés dans les revues Le Thyrse et Le Flambeau.
- GILBERT Pierre, Les tapisseries de la Victoire des Vertus, Bruxelles, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1964.
- Résumé
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L'acquisition par les MRAH de quatre grandes tapisseries bruxelloises du début du XVIème siècle sur «L'Histoire des Vertus», nécessita une nouvelle répartition des collections.
Pierre Gilbert, alors conservateur en chef de ces musées, présente ce bel ensemble où se marque une profonde influence de l'art florentin du Quattrocento sur nos maîtres liciers brabançons.
- GILBERT Pierre : "L’utilisation des bâtiments anciens comme musées" in Museum, volume XX, N° 4, 1967.
- Résumé
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Conservateur en chef des Musées royaux d’Art et d’Histoire de 1963 à 1969, Pierre Gilbert présente en 1967 dans la revue MUSEUM de l’UNESCO quelques belles réalisations muséologiques de notre pays où le souci de transmettre le patrimoine s’est élargi, des collections d’objets anciens, aux ensembles architecturaux qui les accueillent.
Et il lance plusieurs pistes qui vont dans ce sens…
- GILBERT Pierre : "Transitions hispaniques entre l’architecture paléochrétienne et l’architecture romane. I. Avant l’invasion musulmane", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts), 5e série, t.63, n°s 6-9, 1981, pp. 119-130.
Transitions hispaniques entre l'architecture paléochrétienne et l'architecture romane, II. Après l'invasion musulmane
- GILBERT Pierre : "Transitions hispaniques entre l’architecture paléochrétienne et l’architecture romane. II. Après l’invasion musulmane", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts), 5e série, t.65, n°s 10, 1983, pp. 186-215.
- Résumé
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Après un grand voyage dans les Asturies, en Galice et au León, Pierre Gilbert, toujours en quête de continuités, présente les monuments qui, là-bas, jalonnent l’histoire des formes entre l’Antiquité et le monde roman.
- Résumé
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Pierre Gilbert traduit et présente cet ensemble de « Sagesses » si anciennes qui nous atteignent au plus près d’aujourd’hui.
- GILBERT Pierre, Vingt œuvres de l'Egypte ancienne, Bruxelles, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1963.
- Résumé
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Pierre Gilbert présente dans ce petit livre vingt des œuvres les plus belles de la collection égyptienne des Musées Royaux d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire, dont il était alors le conservateur avec Constant De Wit, qui signe la même publication dans sa version en néerlandais.
Une invitation à découvrir, ou à redécouvrir, ces œuvres si proches qui n'attendent que nous.
- Résumé
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« Virgile est mêlé à notre vie. (...) Que nous l'ayons lu ou non, il nous a formés. En l'abordant, ceux qui ne le pratiquaient pas, ou qui avaient cru l'oublier, retrouveront un foyer méconnu. Nous voudrions que ce petit ouvrage leur en montrât le chemin ».
Pierre Gilbert et Marcel Renard présentent un choix de passages des Bucoliques, des Géorgiques, de l'Enéide. La traduction est donnée en regard des vers latins, que le commentaire situe dans l'ensemble de l'œuvre et l'époque du poète. Des explications historiques indispensables pour saisir la résonance de ces œuvres dans la Rome du premier siècle av.JC., et comprendre combien Virgile était, en son temps, un poète d'actualités.
Ce livre fait suite à « Rarae gemmae » (1945). Ces deux ouvrages font partie d'un même ensemble : « Virgile, auquel son importance nous oblige à réserver un fascicule spécial... ».
- GILBERT Pierre : "Voûtes et arceaux les plus anciens en Egypte et en Mésopotamie", in Bulletin de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts), 5e série, t.55, n°s 1-3, 1973, pp. 21-23.
- Résumé
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Si les voûtes en briques crues sont attestées depuis l’aube de la civilisation égyptienne, il faudra longtemps pour que leur principe soit adapté à l’architecture en pierres de taille.