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Henri Laurent
L'œuvre du professeur Henri Laurent est tombée dans le domaine public en 2011. Disparu tragiquement le 28 mai 1940, à l’âge de trente-sept ans, Henri Laurent s’est rapidement imposé comme l’un des historiens européens les plus brillants de sa génération. Ses contributions à l’histoire économique des anciens Pays-Bas ont gardé, plus de 70 années après leur publication, toute leur valeur scientifique et leur pouvoir d’inspiration.
Les Bibliothèques ont donc décidé de mettre en valeur, en la numérisant, la production scientifique de cet historien, qui fit ses études et mena toute sa carrière à l'ULB. En parallèle, des articles d’opinion écrits par Henri Laurent dans le journal Combat durant les années 1936-1938 sont également mis à disposition des lecteurs.
« Doué d’une vaste culture, d’un goût très sûr pour la littérature et la musique, d’une intelligence extrêmement vive, [Henri Laurent] a toujours fait montre d’une curiosité sans cesse en éveil à l’égard de toutes les manifestations de la pensée. De tous les dons que la nature lui avait si libéralement accordés, celui qui frappait en premier lieu l’interlocuteur d’Henri Laurent, c’était le charme ; il savait plaire et créer autour de lui, par son talent de conversation, une ambiance de sympathie immédiate (…). D’une extrême sociabilité, il aimait à établir des contacts directs et personnels avec les professeurs, les érudits, les hommes de lettres, les artistes dont il admirait la personnalité et les œuvres. Il entretenait avec tous une vaste correspondance, au tour original et volontiers primesautier »(1)
(1) Fernand Vercauteren, « Henri Laurent, 1903-1940 », in Bulletin du Cercle des Alumni, t. 13, 1941, pp. 11-12
Les Bibliothèques ont donc décidé de mettre en valeur, en la numérisant, la production scientifique de cet historien, qui fit ses études et mena toute sa carrière à l'ULB. En parallèle, des articles d’opinion écrits par Henri Laurent dans le journal Combat durant les années 1936-1938 sont également mis à disposition des lecteurs.
« Doué d’une vaste culture, d’un goût très sûr pour la littérature et la musique, d’une intelligence extrêmement vive, [Henri Laurent] a toujours fait montre d’une curiosité sans cesse en éveil à l’égard de toutes les manifestations de la pensée. De tous les dons que la nature lui avait si libéralement accordés, celui qui frappait en premier lieu l’interlocuteur d’Henri Laurent, c’était le charme ; il savait plaire et créer autour de lui, par son talent de conversation, une ambiance de sympathie immédiate (…). D’une extrême sociabilité, il aimait à établir des contacts directs et personnels avec les professeurs, les érudits, les hommes de lettres, les artistes dont il admirait la personnalité et les œuvres. Il entretenait avec tous une vaste correspondance, au tour original et volontiers primesautier »(1)
(1) Fernand Vercauteren, « Henri Laurent, 1903-1940 », in Bulletin du Cercle des Alumni, t. 13, 1941, pp. 11-12